
Les relations entre les journalistes et les hommes politiques sénégalais sont souvent heurtées. C’est le constat fait par Bara Ndiaye, membre de l’Alliance pour la République (Apr) et Directeur de la Maison de la Presse. Réagissant à la réplique du journaliste Babacar Fall contre Barthélémy Dias, le politicien prêche pour le respect des règles de l’éthique et de la déontologie.
Ci-dessous sa réflexion
Journalistes et hommes politiques sénégalais: la logique brouille (Bara ndiaye membre de l'Apr)
Il est souvent arrivé, ces derniers temps, que des expressions d'une rare et inqualifiable dureté soient dirigées contre la presse, frisant parfois la haine de l'autre et une volonté de le jeter en pâture.
Cette violence facile qui ne se pardonne que difficilement doit cesser peu importe d'où ça vient.
Les mots très musclés de Babacar Fall de RFM, journaliste aux qualités professionnelles reconnues contre Barthélémy Diaz, député et maire de la ville-capitale, Dakar, ne sont pas souhaitables. La réaction est à la hauteur de l'attaque subie me dirait-on.
Seulement, ce pugilat verbal qui est à ranger dans le registre des rapports quelquefois heurtés entre presse et politiques vient de notre approximative compréhension du rôle de la presse en démocratie. Dans le paysage politique, le journal n'est qu'un arbitre au milieu d'un jeu d'influences. Les journalistes ne doivent être ni les bourreaux ni les complices des hommes politiques qui, à leur tour, ne doivent les prendre pour une roue de secours.
Chez nous les politiques sénégalais, on apprécie l'indépendance d'un journaliste ou d'un groupe de presse en fonction de ses lectures de nos positions. Or, le journaliste n'est au service que d'une seule cause: donner au public l'information dans le respect des règles d'éthique et de déontologie.
11 Commentaires
"tangal Thiep"
En Septembre, 2022 (17:22 PM)Khasseur
En Septembre, 2022 (19:07 PM)Groupe GFM : en janvier 2019 à quelques jours de la campagne présidentielle, tous les organes du groupe : observateur, tfm et rfm en ordre titrent que ousmane sonko à été à plus de 100 millions par un groupe pétrolier tolow oil pour attaquer l'état du Sénégal. Ils auraient juste tirés cette information d'un commentaire sur un site internet ghaneen. A la fin Il s'avère que c'était un complot avec l'autre journaliste baba aidara et cheikh yerim seck. Au journal de 20 heures ce soir là le premier titre c'était : sonko en mauvaise posture.
Mars 2021 le Sénégal est dans les pires et violentes manifestations sociales. Pendant que les télévisions wak, sentv et autres montrées les images, le groupe GFM a fait black out total. Alors qu'en 2012 lors de la crise avec le régime de wade ils étaient les premiers sur le terrain pour faire des directs et montrer les images au sénégalais. Aujourd'hui GFM ferme ces caméras sur ce qui se passe sur sénégal.
Un journaliste est une personne paye, je dis bien paye pour vendre de l'information comme le boulanger vend son pain, comme le restaurateur vend son plat.
Il faut arreter de penser que les journalistes sont des anges. y a trop dee journalistes corrompus
Yow Momm..
En Septembre, 2022 (17:23 PM)Diaz
En Septembre, 2022 (18:25 PM)Anonyme
En Septembre, 2022 (18:40 PM)Gueth Mbamboulane Us
En Septembre, 2022 (18:48 PM)Les affaires karim wade khalifa sall imam ndao ousmane sonko sont suffisants comme exemple. B fall allume un contre feu mais c'est peine perdue.