Âgé de 31 ans, M. Mbaye a été jugé et reconnu coupable du meurtre de son petit garçon de 18 mois. Au bout du fil, l'auteur retrace l'horreur dans L'Observateur de ce vendredi 3 novembre.
"C'était le lundi 1er juin 2020. Ce jour-là, je souffrais d'une grave blessure au pied, séquelle d'un accident de la circulation de 2019. Tenaillé par la douleur, j'ai décidé de me retirer plus tôt dans ma chambre. Seulement à 03 heures du matin, alors que la douleur s'intensifiait, je me suis brusquement réveillé. Comme dans un rêve, j'ai été automatiquement gagné par la peur. Sous le poids d'une colère incontrôlable, j'ai perdu mon sang froid. Et sans m'en rendre compte, j'ai saisi mon garçon de 18 mois, en pleurs à mes côtés, et je l'ai sauvagement projeté contre le mur. Sous la violence du choc, sa tête s'est fendue en deux, et il est décédé sur le coup. Au moment des faits, je n'ai pas réalisé que je venais de mettre un terme à la vie de mon propre enfant. D'ailleurs jusqu'ici, je me demande toujours si j'étais dans mon état normal au moment de la commission des faits. Car, même s'il est vrai que la douleur de cette fameuse plaie m'a complètement métamorphosée depuis cinq ans, pourquoi ne suis-je pas parvenu à me maîtriser ? Ce n'est qu'après mon arrestation que j'ai réalisé. C'est ma femme qui m'a tout expliqué au commissariat de police. Au Tribunal, quand j'entendais des bébés pleurer, je perdais tous mes moyens. Et les images de mon défunt enfant se bousculent sans cesse dans ma tête. J'ai été puni par un tribunal mais la sentence du tribunal de ma mémoire est encore plus terrible."
Le journal confie que la femme du prévenu a donné naissance à un bébé de sexe féminin huit mois après son incarcération à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda.
"C'était le lundi 1er juin 2020. Ce jour-là, je souffrais d'une grave blessure au pied, séquelle d'un accident de la circulation de 2019. Tenaillé par la douleur, j'ai décidé de me retirer plus tôt dans ma chambre. Seulement à 03 heures du matin, alors que la douleur s'intensifiait, je me suis brusquement réveillé. Comme dans un rêve, j'ai été automatiquement gagné par la peur. Sous le poids d'une colère incontrôlable, j'ai perdu mon sang froid. Et sans m'en rendre compte, j'ai saisi mon garçon de 18 mois, en pleurs à mes côtés, et je l'ai sauvagement projeté contre le mur. Sous la violence du choc, sa tête s'est fendue en deux, et il est décédé sur le coup. Au moment des faits, je n'ai pas réalisé que je venais de mettre un terme à la vie de mon propre enfant. D'ailleurs jusqu'ici, je me demande toujours si j'étais dans mon état normal au moment de la commission des faits. Car, même s'il est vrai que la douleur de cette fameuse plaie m'a complètement métamorphosée depuis cinq ans, pourquoi ne suis-je pas parvenu à me maîtriser ? Ce n'est qu'après mon arrestation que j'ai réalisé. C'est ma femme qui m'a tout expliqué au commissariat de police. Au Tribunal, quand j'entendais des bébés pleurer, je perdais tous mes moyens. Et les images de mon défunt enfant se bousculent sans cesse dans ma tête. J'ai été puni par un tribunal mais la sentence du tribunal de ma mémoire est encore plus terrible."
Le journal confie que la femme du prévenu a donné naissance à un bébé de sexe féminin huit mois après son incarcération à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda.
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