L’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formation (IRESSEF) a reçu ce mercredi 24 mai 2023, la visite d’une délégation dirigée par Son Altesse Royale, la princesse Astrid de Belgique qui est de passage au Sénégal dans le cadre d’une mission économique.
Cette visite va permettre de renforcer le partenariat de longue date entre l’IRESSEF et les institutions Belges, de discuter des perspectives de collaboration future dans le secteur sans oublier le projet bio-sourcing qui consiste à utiliser les micro organismes vivants pour mettre au point des cellules qui, en se reproduisant, forment une substance transformable en matériaux biodégradables. À cet effet, ce projet phare va permettre à l'IRESSE de créer et d'implémenter un centre bio-production au Sénégal dans le but de fabriquer des anticorps monoclonaux ( chèvrerie pharmaceutique) pour le traitement du cancer et du diabète.
Ainsi, cette visite de la reine de Belgique à travers cette coopération, va permettre non seulement à l’IRESSEF en plus de ces acquis, d’augmenter ses capacités en se dotant des technologies développées en Belgique mais aussi de se préparer contre les maladies dites émergentes et réémergentes et inconnues.
Face à la presse venue couvrir cette cérémonie, le président fondateur de l’Iressef a précisé que la visite « économique » de la sœur de l’actuel roi des Belges, Philippe, au Sénégal, a été mise à profit pour évoquer les projets entre son centre et les partenaires belges, remontant du temps du docteur Peter Piot, à l’époque où cet ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA « était à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (IMTA) ».
Pour le futur, le projet phare porte sur l’implantation au Sénégal d’un « centre de bio-production », à travers la firme Bio-Sourcing, note le scientifique sénégalais Prof Souleymane Mboup« C’est un projet assez simple, mais innovant. Il s’agit de remplacer de grosses usines par des approches plus naturelles, en particulier des chèvreries pharmaceutiques qui pourraient aider à fabriquer des anticorps monoclonaux pour le traitement du cancer et du diabète par exemple. C’est une perspective très innovante », explique le professeur Mboup.
Le président de l’Iressef a indiqué également que son institution, qui est « à but non lucratif » et dont le but est d’« appuyer les politiques de santé du pays », réfléchissait sur les possibilités « d’augmenter sa capacité de tests ».
2 Commentaires
Un Grand Monsieur
En Mai, 2023 (16:17 PM)Ndiaye Coly
En Mai, 2023 (19:21 PM)Arnaque du siècle. Ce monsieur prétend avoir découvert le vih2 alors qu'il n'a fait que transporter des échantillons.
Un institutt vides avec des bureau vides mais un bon système de corruption pour faire croire qu'il font la recherche. .....
Au pays des aveugles les borgnes sont rois
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