Du haut de ses 31 ans, F. L. Diallo mène la vie dure aux siens.
Vivant avec un handicap, elle s'en prend à ses victimes sans raison.
L'année dernière, raconte Rewmi Quotidien, elle a ébouillanté son frère, M. A. Diallo, avec de l'eau chaude.
Celui-ci, qui n'a donné aucune suite judiciaire à l'acte criminel de sa sœur, a encore frôlé le pire.
"Elle m'a surpris en train de faire mes ablutions avant de me donner un coup à la tête. Interpellée sur les raisons de ses agissements, elle m'abreuve d'injures. Quelques minutes après, elle revient à la charge et me verse de l'huile chaude sur le bras", narre le plaignant lors de sa comparution devant le tribunal d'Instance de Dakar, vendredi dernier.
Vêtu d'une chemise à manches longues qui cachent ses cicatrices, il révèle que sa frangine n'épargne même pas le voisinage.
"Elle est violente. Mais, elle n'est pas folle. Quand elle veut quelque chose, elle se comporte bien. À cause de ses agissements, on ne peut plus regarder nos voisins dans le blanc des yeux", déplore M. Diallo.
Invitée à donner sa version des faits, la prévenue déclare que la partie civile la tabasse à tout bout de champ, sans compter ses menaces de mort.
"On s'est battus à quatre reprises. Je suis marginalisée. Je suis toujours la coupable. Ils m'avaient expulsée de la maison. Ce sont les voisins qui ont joué les bons offices", lance-t-elle, la mine défaite, le regard fuyant.
Entendue à titre de témoin, la mère de famille, déboussolée, accable sa fille.
"J'étais en train de préparer le déjeuner. Soudain, je la vois bousculer son frère qui voulait faire ses ablutions. Ensuite, elle chauffe de l'huile dans une marmite et la déverse sur son protagoniste. Elle est devenue téméraire depuis deux ans. Comme elle est frêle, ses antagonistes ne ripostent pas", regrette-t-elle.
De l'avis du substitut du procureur, la mise en cause n'a fait aucune déclaration pouvant mettre en doute sa santé mentale.
"Elle est dangereuse. Elle peut attenter à la vie de quelqu'un", déclare le représentant du Ministère public qui a requis 4 mois de prison ferme contre la prévenue.
Un réquisitoire qui est tombé comme un coup de massue.
"Je vous demande d'alléger la peine M. le juge. Sinon ma mère va en souffrir. Elle ne pourra pas se rendre régulièrement en prison", implore le plaignant.
Le président du tribunal a fixé son délibéré au 29 octobre prochain.
Vivant avec un handicap, elle s'en prend à ses victimes sans raison.
L'année dernière, raconte Rewmi Quotidien, elle a ébouillanté son frère, M. A. Diallo, avec de l'eau chaude.
Celui-ci, qui n'a donné aucune suite judiciaire à l'acte criminel de sa sœur, a encore frôlé le pire.
"Elle m'a surpris en train de faire mes ablutions avant de me donner un coup à la tête. Interpellée sur les raisons de ses agissements, elle m'abreuve d'injures. Quelques minutes après, elle revient à la charge et me verse de l'huile chaude sur le bras", narre le plaignant lors de sa comparution devant le tribunal d'Instance de Dakar, vendredi dernier.
Vêtu d'une chemise à manches longues qui cachent ses cicatrices, il révèle que sa frangine n'épargne même pas le voisinage.
"Elle est violente. Mais, elle n'est pas folle. Quand elle veut quelque chose, elle se comporte bien. À cause de ses agissements, on ne peut plus regarder nos voisins dans le blanc des yeux", déplore M. Diallo.
Invitée à donner sa version des faits, la prévenue déclare que la partie civile la tabasse à tout bout de champ, sans compter ses menaces de mort.
"On s'est battus à quatre reprises. Je suis marginalisée. Je suis toujours la coupable. Ils m'avaient expulsée de la maison. Ce sont les voisins qui ont joué les bons offices", lance-t-elle, la mine défaite, le regard fuyant.
Entendue à titre de témoin, la mère de famille, déboussolée, accable sa fille.
"J'étais en train de préparer le déjeuner. Soudain, je la vois bousculer son frère qui voulait faire ses ablutions. Ensuite, elle chauffe de l'huile dans une marmite et la déverse sur son protagoniste. Elle est devenue téméraire depuis deux ans. Comme elle est frêle, ses antagonistes ne ripostent pas", regrette-t-elle.
De l'avis du substitut du procureur, la mise en cause n'a fait aucune déclaration pouvant mettre en doute sa santé mentale.
"Elle est dangereuse. Elle peut attenter à la vie de quelqu'un", déclare le représentant du Ministère public qui a requis 4 mois de prison ferme contre la prévenue.
Un réquisitoire qui est tombé comme un coup de massue.
"Je vous demande d'alléger la peine M. le juge. Sinon ma mère va en souffrir. Elle ne pourra pas se rendre régulièrement en prison", implore le plaignant.
Le président du tribunal a fixé son délibéré au 29 octobre prochain.
7 Commentaires
Kii elle abesoin de traitement,le ministere public qui requiert 4 ans d prison
Mais quel con+
Connaissant ma.fmille senegalaise,mani vs lavez pousse a bout!Lhassetai rek ak toutal nite nguen meune,surtout les handicapes
Regarde moi le titre qui ,au lieu d dire simplement,une femme ,diko catalogue!
Elle a vesoin d suivi...La maaman nak no comment,a voir sa reponse qui laccable rek ,on voit bien que c elle l principale coupable de cettemaison.Dangien di diour doolen yémalai.Le frzre victime sakha eupe yeurmandai.
Cette fille a besoin de prise en charge!Arretez de stigmatiser les gens.
Nattou …
En Octobre, 2021 (07:10 AM)Cette femme souffre, elle a besoin de prise en charge psychologique mais nous savons par avance qu'elle n'en bénéficiera pas ( faute de moyens financiers et à cause de l'ignorance des individus lambdas qui règlent tout par "dafa rèèw" … )
La prison pourrait lui permettre de rencontrer d'autres gens qui lui témoigneront peut-être l'intérêt et l'attention qu'elle semble chercher à travers ses accès de furie …
Reply_author
En Octobre, 2021 (08:07 AM)Défenseur
En Octobre, 2021 (07:59 AM)Dans ce pays être handicapé physique ou mental est une calamité pour les familles n'ayant aucun appui , on attend que le pire se produise pour accabler le/la prévenu-e , pendant ce temps on gaspille l'argent du contribuable pour des bamboulas pré-électorales
Mendy86
En Octobre, 2021 (12:13 PM)Des personnes handicapées qui vivent sans aide, sans projet de vie ni de la famille ni de l'Etat avec la stigmatisation permanente. IL faut le vivre pour comprendre la realite.
Personne ne choisit d'etre handicapée si ce n'est le destin de Seigneur.
Le traitement dans les familles, dans la sociétés etc qui est réservé aux personnes aux personnes vivant avec un handicap au Senegal ne donne parfois des larmes aux yeux. Cela prouve que certaines societes sont loin d'etre civilisées comme on peut nous faire coire le contraire.
Ou est la crayance en Dieu dont se glorifient les senegalais toujours torce bombé devant la face du monde ?
C'est ignoble injuste et lache.
Et attention nul est épargné d'une situation d'handicap dans sa vie tant que on est encore en vie.
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