Témoignages des survivants : 8 à 10 migrants jetés en mer
L’annonce de son sauvetage a été un soulagement pour beaucoup de familles sénégalaises et gambiennes. Partie, selon les survivants, de Dakar, cette pirogue de 131 personnes dont un cadavre retrouvé à bord, continue de livrer ses secrets. Du côté de l’archipel espagnol, les enquêtes menées auprès des survivants ont permis d’en savoir un peu plus sur cette embarcation.
Les survivants ont parlé. Et l’estimation a été faite. Huit à dix personnes sont mortes dans le cette embarcation secourue à 315 kilomètres d'El Hierro Valverde (El Hierro). Secourue dans la nuit du lundi 4 novembre par le Salvamento Marítimo à 315 kilomètres d'El Hierro après quinze jours de mer, les témoignages des rescapés recueillis par les humanitaires à leur arrivée sur l'île ont pu lever un coin du voile.
Qu’est-ce qui s’est passé? La pirogue a été repérée, le matin de leur sauvetage par un remorqueur britannique, qui avait apporté une première assistance et alerté les autorités espagnoles. À ce moment-là, elle était déjà à la dérive.
131 personnes, originaires du Sénégal et de la Gambie dont 11 femmes et 5 mineurs
Le sauvetage réussi, le décompte a été fait. À bord, se trouvaient 131 migrants originaires du Sénégal et de Gambie, dont onze femmes et cinq mineurs. Le groupe comprenait une personne déjà décédée et une autre qui a été évacuée par hélicoptère vers l'hôpital d'El Hierro parce qu'elle était très affaiblie. Le cayuco avait quitté Dakar quinze jours plus tôt, avec environ 140 occupants. Ce chiffre n'est pas certain, car les versions des survivants sur le nombre de compagnons qui ont été jetés à la mer après avoir péri pendant la traversée varient de huit à dix.
66 à 68 personnes mortes sur la route durant le mois de novembre
Ce drame, porte entre 66 et 68 le nombre de victimes de la Route des Canaries depuis le début du mois de novembre. Des décès connus après la récupération des cadavres ou par des témoignages directs de compagnons ou de sauveteurs. La plupart de ces morts étaient dans un cayuco secouru à la dérive le samedi 2 novembre, à quelque 370 kilomètres d'El Hierro.
Lorsque le Guardamar Talía est venu à son secours grâce à l'alerte d'un navire marchand, ils étaient déjà en mer depuis trois semaines et il ne restait plus que dix survivants à bord. Les 48 compagnons de voyage ont été jetés par-dessus bord après avoir succombé à la faim et à la soif. À l'exception d'une autre personne d'origine subsaharienne qui est déjà décédée à l'hôpital d'El Hierro, les autres personnes décédées se sont noyées dans au moins deux naufrages de canots pneumatiques dans les eaux proches de Lanzarote.
4 Commentaires
La lutte contre l'immigration clandestine a été un échec total du nouveau régime. Les autorités n'en parlent même plus. Depuis Avril plus de 500 jeunes ont péri en mer.
Diomaye et Sonko ne font que parler mais ils sont incompétents.
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il y a 5 jours (20:17 PM)Xeme
il y a 5 jours (20:24 PM)400 ans après la traîte négrière, les vrais auteurs de ce crime que sont les sionistes continuent d'être ignorés, l'œuvre de Paul Marcus Garvey, qui a recherché et documenté les preuves de ce génocide sioniste juif sur l'Afrique, continue d'être enterrée. " No one remember, Paul Marcus Gavey ", chantait Bob Marley. Aujourd'hui encore, la nouvelle traite négrière sous nos yeux est entrain d'être cachée par de soit disant intellectuels africains. La honte. Je me demande ce que valent les diplômes de certains dits intellectuels.
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il y a 5 jours (10:32 AM)Participer à la Discussion