En réalité, Abdel Kader Johnson n’est pas le seul élève policier décédé au cours des sessions de formation. D’après des informations, un autre élève sous-officier de 26 ans a subi le même sort. Tout comme le jeune Saint-Louisien, dont le père réclame justice, Jocelyn Nankas, originaire de Kolda, a lui aussi intégré l’école mardi 20 avril dernier. Il était étudiant à l’Université Alioune Diop de Bambey.
« C’est au mois de novembre 2020 qu’il a soutenu son mémoire avant de faire le concours (des sous-officiers de paix) de la police qu’il a réussi. C'est lundi dernier, vers 22 h, qu’il m’a informé qu’il allait rejoindre son école de formation. Il était enthousiaste. Au lendemain de son départ, je n’ai pas eu de ses nouvelles. J’étais un peu stressée et inquiète mais je me disais que c’était normal, il allait rappeler une fois installé. C’est le surlendemain qu’on m’a appelé pour m’informer de sa maladie. On m’avait dit qu’il a été interné à l’hôpital Aristide le Dantec », raconte la mère du défunt sur Emedia.
Elle indique que Jocelyn Nankas a été inhumé, samedi dernier, dans sa terre natale du Fouladou. Mais, ses parents, éreintés et affligés, exigent la lumière sur les circonstances du décès de leur fils.
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