En partenariat avec le ministère du travail, le réseau des femmes travailleuses du Sénégal (RENAFES), a tenu, ce matin, un atelier de vulgarisation de la stratégie genre du ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions. Il s’agit partager le travail du ministère à travers sa cellule genre. Ces femmes qui luttent contre la discrimination des femmes dans les entreprises pour avoir des postes de responsabilités et autres, ont énoncé un certain nombre de défis à relever.
Au cours de ce cadre d’échange, la présidente du RENAFES, Mme Fatoumata Bintou Yafa, a fait le diagnostic des problèmes et le blocage qui existe dans le milieu du travail. Même s’il y a beaucoup d’avancées notoires sur la loi de la protection de maternité qui date d’avril 2022 et sur la non discrimination dans le milieu du travail, elle estime qu’il y a encore des choses à améliorer. Selon elle, la première chose à régler dans le cadre du travail, ce sont les crèches et les salles d’allaitement. Parce que les femmes ont besoins crèches et des salles d’allaitement au niveau de l’entreprise ou bien dans les environs. « L’essentiel, c’est qu’on puisse nous prendre nos enfants en main et qu’on puisse le gérer, nous voulons des garderies d’enfants donc à partir d’un an et demi ou un an, l’enfant puisse intégrer les garderies d’enfants », plaide-t-elle.
Selon la présidente du RENAFES, cela permettra à la femme d’être flexible en restant soit à la maison pour faire le travail si possible ou venir dans le milieu du travail tout en disant que nous avons nos enfants et ces enfants là sont dans de bonnes conditions, a-t-elle renseigné. Le RENAFES, au nom de toutes les femmes travailleuses, réclament des congés de maternité de 3 mois post et prénatales.
Le RENAFES s’engage également à lutter contre les harcèlements et la criminalisation du viol qui existent dans le milieu du travail. Ces femmes sont déterminés à aller de l’avant mais dans le milieu syndical. « Nous n’avons pas ce pouvoir de rencontrer les autres mais l’instrument que nous avons-nous allons les utiliser pour dire non stop », dit-elle.
5 Commentaires
L'urgence c aussi de former dabord le personnel de l'enfance,de mettre de vraies puericultrices ds les creches.Ya aucun plan de formation,aide a la formation,subvebtion etc??Le ministere de lanpetite enfance ,famille etc a part les millions distribues aux femmes ,il soccupe de quoi?Le ministere de l'education?
Quand jvois l nbre de chomeurs,et le besoin quil ya ds ce secteur,je suis maladeeee
Je suis un grand défenseur des femmes et des enfants mais il faut avouer que les limites commencent à être dépassées. Les hommes souffrent et personne ne dit rien, personne ne fait rien pour eux. Ce sont des bêtes de somme ??? Toute la charge familiale se pose sur eux, ils souffrent d'insomnie comme leur femme quand le bébé pleure la nuit et parfois ce sont eux qui se lévent pour dorloter le bébé. Rien ne leur est épargné.
En un moment, il faut être raisonnable quand même.
Je m'adresse surtout aux femmes qui travaillent en entreprise parce que elles sont une minorité, la majorité des femmes sont dans l'informel et n'ont donc pas ce probléme.
Les femmes travailleuses en entreprise nous fatiguent !!! d'une part elle réclament plus de responsabilité au nom de la parité, et d'autre part elles affichent leur faiblesse en réclamant plus d'heures d'allaitement, plus de jours de congés, et maintenant des crêches en entreprises quoi... carrément !!! Qulle contradiction....
J'espère au moiins que les hommes qui ont des bébés auront aussi le droit de les y déposer... au nom de la parité !!!!
Si on vous suit dans votre logique, les entreprises seront en faillite...
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