Habib, témoin oculaire de l'effondrement d'un bâtiment sur une famille à la cité Belvédère de Dalifort, raconte le drame.
"L'accident a eu lieu aux environs de 4h du matin. Abass Bâ, son épouse Aïcha et leur fille Ndèye Awa s'étaient retirés dans leur chambre, après avoir partagé le dîner. Quant à moi, j'étais encore plongé dans mes cours. Quelques temps après, alors que j'étais en plein dans mes révisions, j'ai été alerté par un bruit strident qui provenait de la chambre du couple Bâ", relate Habib.
Qui poursuit son récit dans les colonnes de , L'Observateur : "J'ai sursauté avant de venir aux nouvelles. Ce que j'ai vu sur place m'a frigorifié". Avant de craquer et d'éclater en sanglots.
"(…) D'un coup sec, j'ai défoncé la porte de leur chambre et dans le noir, j'apercevais à peine leurs corps sous la dalle. Il y avait du sang presque partout sur le sol. Aïcha et sa fille Ndèye Awa étaient déjà mortes. En revanche, Abass respirait encore mais il ne parvenait pas à articuler les mots", explique Habib gagné par l'émotion.
"De toutes mes forces, j'ai tenté de soulever la dalle imposante qui s'est écrasée sur eux. En vain. C'est alors que j'ai appelé les secours. Mais, avant leur arrivée, j'ai vu Abass rendre l'âme à son tour", narre-t-il.
4 Commentaires
le témoignage d'un ami à abass interpelle tout de méme. selon lui la maison avait été désertée par son propriétaire depuis belle lurette. il sait pas comment cette famille est venue l'occuper. ça n'aurait jamais du avoir lieu. les services municipaux l'entrain qu'ils ont dans la vente de terrains collectes de taxes ils devraient faire pareil pour identifier les maisons en ruine faire déménager leurs occupants et enfin les démolir. parceque si les maisons ne sont pas démolies elles sont squattées soit par des familles en détresse soit par des délinquants ou autres marginaux.
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