La Plateforme départementale pour la défense des intérêts de Foundiougne (Pddif) dispose des solutions face à la problématique de l’émigration clandestine au Sénégal, notamment dans le département de Foundiougne.
Face à la presse, ce samedi 7 décembre, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), les membres de ladite plateforme ont déploré les nombreux cas de chavirement de pirogues transportant des jeunes Sénégalais, dont ceux de Foundiougne, pour rallier l’Europe. Pour eux, ces nombreux départs à la conquête d’«un meilleur avenir» s’explique par le fait que la question de l’emploi des jeunes «n‘est pas gérée avec beaucoup de rigueur» par le régime en place. «Ce qui fait qu’il n’y a aujourd’hui, aucune lueur d’espoir pour ces jeunes de rester au pays».
Pour retenir les jeunes du département, les membres de cette plateforme de la «grande mouvance présidentielles», demandent au Chef de l’État, Macky Sall, d’ouvrir le port de Foundiougne qui, selon eux, a été construit depuis 2015 mais jusqu’ici les portes sont fermées. Aussi, ils demandent la construction «immédiate» du Domaine agricole communautaire (Dac) du Niombato qui, pour eux, n’existe que de nom.
La plateforme exige également la construction du campus universitaire de Toubacouta, le financement des jeunes à travers l’Anpej et la Der, et enfin, la nomination des jeunes cadres de Founfiougne pour «leur permettre au moins de pouvoir bénéficier de contrats de travail».
Elle estime que si le Président Macky Sall apporte «des réponses efficaces à ces manquements, la problématique de l’émigration clandestine pourra être un mauvais souvenir dans leur département».
De l’avis du 2ème adjoint au maire de Foundiougne, Mamadou Ndoura Faye, par ailleurs, responsable départemental des jeunes de l’Alliance pour la république (Apr) et membre de la plateforme, des structures comme l’Anpej et la Der, qui ont été crées pour «gérer la question de l’employabilité des jeunes, sont absentes dans leur département».
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