Les visas pour les étudiants du Mali, Niger ou Burkina Faso qui devaient poursuivre leurs études en France sont suspendus, en raison de la fermeture des services consulaires français dans ces pays, a-t-on appris samedi auprès du ministère des Affaires étrangères.
"Les services Campus France et visas ne peuvent plus fonctionner normalement", a indiqué à l'AFP le ministère des Affaires étrangères. Campus France, qui est l’agence française de promotion à l'étranger de l’enseignement supérieur français et de l'accueil des étudiants étrangers en France, précise que les bourses accordées aux étudiants de ces trois pays déjà sur le territoire français "restent actives".
La France compte actuellement quelque 3.000 étudiants maliens, 2.500 burkinabés et 1.200 nigériens dans ses établissements d'enseignement supérieur.
Vendredi, le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur avait indiqué à l'AFP être "contraint de suspendre nos services de visas et notre coopération civile pour des raisons de sécurité". Pour autant "il n'est pas question de stopper des coopérations existantes avec des universités ou d'autres établissements scientifiques".
Pour des raisons de sécurité, la France a suspendu depuis le 7 août la délivrance de visas depuis Niamey, Ouagadougou et Bamako. La semaine écoulée a vu les protestations de plusieurs syndicats professionnels du monde de la culture contre un message qu'ils assurent avoir reçu mercredi "en provenance des Drac", les directions régionales de la culture, et "rédigé sur instruction du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères".
"Ce message au ton comminatoire demande à nos adhérents de +suspendre+, jusqu'à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants: Mali, Niger, Burkina Faso+", ont-il précisé dans un communiqué.
"Lorsqu'on dit qu'il n'y aura pas de visa ou qu'on annule tous les événements qui seraient faits en France avec tous les artistes venant du Burkina Faso, du Mali ou du Niger: c'est faux, ça ne se passera pas", a répondu le président français Emmanuel Macron. Il n'est "pas question d'arrêter d'échanger avec les artistes", avait dit de son côté la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, qui avait toutefois rappelé l'impossibilité de délivrer de nouveaux visas.
23 Commentaires
meme les étudiants français fuient la france.
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En Septembre, 2023 (16:52 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (17:02 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (17:21 PM)La France dehors, ok. Mais il faut accepter les répercussions qui vont avec sinon s'entendre avec la Russie, qui est payée par les ressources naturelles des pays africains qui les embauchent.
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En Septembre, 2023 (18:18 PM)Mais France dégage ensuite vous même les ministres et vos femmes et enfants font la queue pour un visa.
Quelle dignité y a t'il dans tout cela!!!
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En Septembre, 2023 (18:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (01:50 AM)Reply_author
En Septembre, 2023 (03:57 AM)Ils vont comprendre.
Bravo
En Septembre, 2023 (16:52 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (17:44 PM)On peut aussi aller étudier en chine en inde. Les indiens dirigent presque tout actuellement
Www
En Septembre, 2023 (16:57 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (17:46 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (20:48 PM)La décision fait suite aux « événements intervenus à Niamey [Niger] fin juillet », poursuit l’auteur de ce message que Le Monde s’est procuré, en référence au coup d’Etat mené par des généraux désormais au pouvoir. « La France a suspendu son aide au développement à destination du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Cette décision concerne également les bourses de mobilité du gouvernement français, dont vous êtes bénéficiaire », acte-t-il. Soit une somme de 1 500 euros mensuels, pour une durée de trois mois, que devait percevoir Koffi durant son séjour de recherche en France.
Le jeune homme avait pourtant un visa, valable jusqu’en février 2024, explique-t-il au Monde, ainsi qu’un billet d’avion payé par Campus France, l’agence française de promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. « La situation s’étant dégradée au cours de l’été, les vols Air France ont été suspendus, relate l’étudiant de l’université Joseph-Ki-Zerbo, à Ouagadougou, dont la thèse est codirigée par une chercheuse de l’Institut des mondes africains, une unité du CNRS située à Aubervilliers. Malgré cela, Campus France m’avait acheté un nouveau billet, la semaine de mon départ. » L’espoir a donc été brutalement douché, à réception de l’e-mail, le 30 août.
Le jeune homme avait pourtant un visa, valable jusqu’en février 2024, explique-t-il au Monde, ainsi qu’un billet d’avion payé par Campus France, l’agence française de promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. « La situation s’étant dégradée au cours de l’été, les vols Air France ont été suspendus, relate l’étudiant de l’université Joseph-Ki-Zerbo, à Ouagadougou, dont la thèse est codirigée par une chercheuse de l’Institut des mondes africains, une unité du CNRS située à Aubervilliers. Malgré cela, Campus France m’avait acheté un nouveau billet, la semaine de mon départ. » L’espoir a donc été brutalement douché, à réception de l’e-mail, le 30 août.
Ha Ha Haaaaq !
En Septembre, 2023 (17:23 PM)Changez de langue comme Kagame au Rwanda
Adopter l'English.
Ce sera mieux pour vos pays.
je dis cela je dis rien
désolé pour les étudiants dans un premier temps.......
A part la France où ces étudiants peuvent- ils aller étudier sans perdre un an pour apprendre la langue à moins qu'ils ne viennent gonfler les effectifs dans les universités sénégalaises,ivoiriennes, maliennes....'etc,etc.?
Peut-être en Suisse, en Belgique ou au Québec.
Étant entendu que la suspension des visas concernera aussi les universités des DOM/TOM .
Avec ces restrictions/ sanctions qui ne disent pas leur nom , les pays africains decouvront , peut-être enfin ,l'utilité de basculer vers l'anglais.
Au Sénégal par exemple,rien ne nous empêche de faire du wolof une langue d'enseignement du préscolaire à la fin du premier cycle du secondaire à côté de l'anglais.
A condition bien sûr d'en simplifier l'orthographe et de ne pas chercher systématiquement à créer des nouveaux mots compliqués alors que l'on peut wolofiser des mots anglais, français ou arabes pour faire plus simple et plus rapide.
Ce qui arrive aujourd'hui aux Nigeriens, Maliens et burkinabè est imputable aux nouvelles autorités de ces pays .
Les coups d'état sont inacceptables en 2023 mais ne justifient en rien les entraves mis sur le chemin des étudiants africains sus- visés.
Demain, une décision de notre gouvernement qui n'aurait pas l'heur de plaire à la France pourrait nous valoir des sanctions similaires.
Khodékou ba la nga lakalé !
Wa salam.
Il fallait s'y attendre.
Conséquence : les prix des loyers vont encore flamber.
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