A la barre du tribunal correctionnel de Mbour, un père et son fils soldent leurs comptes. Le jour des faits à Fissel, dans le département de Mbour, relate Bès Bi Le Jour, le prévenu, rentré tard la nuit, voit que sa chambre n’est pas fermée. Il s’en prend à sa jeune femme : "Comment peux-tu te permettre de laisser la porte ouverte, alors que tout peut t’arriver, tu peux même te faire violer."
Son père s’est senti visé : «Quand il est rentré, il s’en est pris à sa femme, lui reprochant de n’avoir pas fermé la porte. Il s’est mis à crier en disant qu’elle pouvait être violée. Cela m’a d’autant plus choqué que nous ne sommes que deux hommes dans la maison.” Selon le plaignant, l’accusé l’a par la suite “bousculé” et “injurié”.
“J’ai juste dit à ma femme qu’elle devait savoir qu’il y a de mauvaises personnes», se défend le prévenu. Très en colère, le père a pointé du doigt sa belle-fille, martelant : «Tout le problème, c’est cette femme. C’est elle qui lui a dit que je voulais coucher avec elle. Je ne veux plus la voir, qu’elle quitte la maison.”
La tante du prévenu et sœur de son père en remet une couche, soutenant que chaque fois que l’accusé rentre ivre à la maison, personne n’est en paix. Le prévenu, poursuivi pour voie de fait et injures, a nié les accusations.
Loin d’être convaincu, le juge l’a ainsi rabroué : «Vous n’avez pas le droit de rentrer ivre et semer la terreur dans la maison. En plus, comment pouvez-vous proférer de telles accusations à l’endroit de votre propre père ?”
L’affaire a été mise en délibéré pour être jugée le 7 septembre prochain.
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En Septembre, 2023 (14:10 PM)Participer à la Discussion