Le 9e Forum du Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA) ouvert ce lundi à Kaolack, a été une occasion pour ses membres de relativiser la suspension des exportations de graines oléagineuses par le ministre de l’Agriculture Dr Mabouba Diagne.
Le collectif des opérateurs investis dans l'exportation de graines d'arachide a ouvert ce lundi 9 décembre les assises de la 9e édition de son forum annuel. Tenue cette année sous le thème "L'arachide du Sénégal : état des lieux et perspectives à l'horizon 2050", cette rencontre a réuni les représentants des principaux acteurs en vue de mener la réflexion pour promouvoir la filière à travers ses divers segments et composantes. Abib Thiam, le président de la structure, est revenu sur le choix de la thématique.
« On l’a jugée opportune, car en mars dernier, le Sénégal a connu une alternance à la tête de l'Exécutif et les nouvelles autorités ont impulsé une nouvelle vision à l’agriculture. C’est la raison pour laquelle, en tant qu’acteurs de la filière arachidière, nous avons le devoir de soutenir et d’informer de la meilleure stratégie à mettre en œuvre pour la développer et pouvoir réaliser de meilleurs résultats", justifie le patron du COPEGA.
Par rapport à la décision du gouvernement de suspendre les exportations d'arachides, au grand dam des membres de l’organisation faîtière, Abib Thiam est monté au créneau : « Les nouvelles autorités ont besoin de faire l'état des lieux, de savoir les acquis et les contraintes de la filière. Tout cela combiné, on pourrait alors avoir l’application du slogan 'Jubanti_jubal' dans ce domaine".
Selon M. Thiam, la filière arachide est malade en amont et en aval, parce que la qualité des semences pose problème et impacte négativement sur les rendements et sur la production. « Le changement systémique est d’assurer de bonnes semences en amont pour prétendre à de meilleurs rendements et au bout du processus assurer une production record".
Concernant le démarrage de la campagne et la suspension des exportations, M. Thiam a souligné la nécessité de relativiser en parlant de gel. « Nous sommes dans la dynamique d'accompagner l'État du Sénégal dans la nouvelle politique. Nous avons trouvé un consensus en faisant appel à notre fibre patriotique, car nous sommes dans une situation où il urge d'approvisionner nos huileries qui constituent la base du tissu industriel dans l’agroalimentaire".
3 Commentaires
que le sénégal continue
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En Décembre, 2024 (06:24 AM)en profitant de gamines miséreuses ?
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