
Un atelier de restitution sur la caractérisation des risques d'inondation et d'élaboration du plan de gestion de risque d'inondation dans les zones pilotes de Kaolack s'est tenu ce mardi à la gouvernance, sous la présidence du gouverneur Amadou Moctar Watt. "C’est à l'initiative de la Direction de la Prévention des inondations que cette rencontre a été organisée. Des assises sectorielles qui devront déboucher sur l'élaboration du plan de gestion des risques liés aux inondations. Nous avons pu bien identifier les raisons à l'origine des inondations que nous connaissons de manière récurrente dans la région. Il s'agit d'une conjonction de facteurs physiques, notamment une basse topographique au niveau de la commune de Kaolack, une faible pente qui ne permet pas l'écoulement correct combiné à une texture du sol qui ne favorise pas beaucoup l'infiltration des eaux. À cela s’ajoutent d'autres facteurs anthropiques, car généralement, les populations occupent des zones non eidificandi et des comportements qui peuvent favoriser la survenue des inondations », a diagnostiqué le chef de l'exécutif régional.
Pour le gouverneur, ces facteurs internes sont aggravés par des changements climatiques. Au niveau de la commune de Kaolack, les zones inondables sont clairement identifiées, notamment à la périphérie nord-est et dans la ''bande d’Aouzou''.
Au chapitre des solutions, dit-il, "on a surtout distingué celle structurelle. Il s'agit d'en venir à l'interdiction de l'établissement, donc des habitations au niveau des zones à risque, mais également, il y a un point critique qui a retenu notre attention. C'est ce qu'on appelle la 'bande d’Aouzou'. Malheureusement, tant qu'on n'aura pas rétabli la fonction drainante de cette voie d’eau, il sera un peu difficile de trouver des solutions durables aux problèmes des inondations au niveau de Kaolack. Sans oublier également la question du redimensionnement des ouvrages déjà existants".
Pour sa part, Amidou Konaté, de la Direction de la Prévention et de la Gestion des inondations, a voulu situer cette rencontre dans un contexte global. « En fait, nous avions déjà réalisé, les années précédentes, la cartographie des zones avec des modélisations, avec une caractérisation des impacts. Il s'agit véritablement d’envisager lesdites conséquences au niveau des personnes, mais aussi sur les différents quartiers, à l’aide d’un outil digital susceptible d'être partagé au sein de chaque unité administrative", a-t-il expliqué.
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Geerags
il y a 2 jours (20:05 PM)Participer à la Discussion