Les membres du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor ne comptent pas baisser les bras dans leur bras de fer. En assemblée générale, après deux semaines de grève, le bureau régional du syndicat a précisé que seules les autorités étatiques sont à mesure de régler la question de l'augmentation des salaires.
Selon Abib Goundiame, secrétaire général de la section de Ziguinchor du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales et porte-parole de l'Intersyndicale, ses collègues et lui sont déterminés à avoir gain de cause. C'est comme si les autorités sont en train de jouer avec eux sur cette question des augmentations. Une chose que ces derniers disent ne pas comprendre. "Nous ne pouvons pas comprendre que ces autorités jouent avec nous avec ces augmentations. C'est une loi qui nous le confère et nous ne négocierons pas. Nous ne baisserons pas les bras".
Une assemblée générale de mobilisation, suite aux multiples tentatives des autorités locales de déstabiliser le mouvement, affirme le secrétaire général. "Nous avons vu des autorités qui veulent piétiner notre mouvement de grève", explique le porte-parole de l'Intersyndicale.
Pour preuve, Abib Goundiame cite le cas de quelques contractuels réquisitionnés, alors que les décisionnaires observent toujours le mot d'ordre de grève.
Pour lui, les autorités étatiques ont toutes les cartes en main pour faire mettre fin à la grève.
Le remaniement ministériel d’hier ne peut pas chambouler le processus déjà entamé et établi par l'État à travers le ministère des Collectivités territoriales à faire appliquer la loi sur les augmentations des salaires. "Tout le travail en amont a été déjà fait, renchérit M. Goundiame. Le recensement a été effectué au niveau des 14 régions. Aujourd'hui, l'autorité étatique connait le nombre de travailleurs des collectivités qui exercent sur l'étendue du territoire national. Les classifications sont aussi faites, tout a été quantifié. Et l'autorité sait combien chaque agent doit recevoir par rapport à ces augmentations’’, détaille le sieur Goundiame, pour expliquer que le remaniement ne peut rien changer.
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