A Joal-Fadiouth, premier port de débarquement de la pêche artisanale, les acteurs de la pêche ruent dans les brancards pour interpeller le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
Ils s’opposent aux octrois de nouvelles licences de pêche aux bateaux étrangers. Car, selon eux les côtes sénégalaises n'ont plus assez de ressources pour vendre aux bateaux étrangers. En effet, depuis bientôt trois mois, une controverse s’est installée entre le ministre Alioune Ndoye et les acteurs dudit secteur, concernant l’attribution de licences de pêche à une cinquantaine de bateaux étrangers.
Marianne Tening Ndiaye, présidente des femmes transformatrices de Joal affirme que ces licences aboutissent à la mort certaine de leur activité génératrice de revenus.
''Nous ne sommes pas d'accord avec les licences. Je rappelle que le Président de la République, avait une fois dit à Kayar qu'il n'acceptera plus jamais que les ressources halieutiques du pays soient dilapidées par les bateaux étrangers. Depuis, nous sommes restés dans l'expectative face à sa promesse qui n'est toujours pas tenue. Les bateaux étrangers vont finir par massacrer notre économie'', peste Marianne Tening Ndiaye.
A l'en croire, la rareté des ressources halieutiques est causée principalement par ces bateaux étrangers qui surexploitent les poissons. Cela commence à avoir des conséquences désastreuses. Ainsi, les acteurs de la pêche mettent en garde le ministre contre les permis d’exploitation de la mer par les bateaux étrangers.
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