Un rapide sondage a permis d'être fixé sur la connaissance du mot ''hypersensibilité''. Sur dix personnes interrogées, une seule connaît le sens de ce mot. Le 13 janvier coïncide avec la journée mondiale de l'hypersensibilité et une occasion pour décortiquer cette particularité souvent incomprise.
Le mot en lui-même en dit déjà beaucoup sur son sens. Hypersensibilité désigne le fait de ressentir les émotions deux fois plus que la norme en langage plus simple. Une sensibilité accrue et difficile à gérer au quotidien. La peur, la tristesse, la joie, la colère...Bref toutes les émotions sont décuplées chez l’hypersensible.
«J'ai l'impression d'être seule à être comme cela. Je le cache même à mon entourage», confie Mamy Gueye (nom d’emprunt). Cette trentenaire a compris son hypersensibilité à la suite d'une maladie. Après une consultation, la femme de 34 ans a su que son état de stress mental affectait son état physique. «J’ai fait des recherches pour comprendre ce qui m’arrivait et je suis tombée sur un article sur l’hypersensibilité et je correspondais exactement au profil», narre-t-elle. Cette dernière avoue accorder une attention à tout, jusqu’aux mauvaises nouvelles diffusées dans les journaux. Elle reconnaît réagir toujours à l’excès. «Suite au meurtre d’un enfant, je pleure comme si c’était le mien, je psychote et je surprotège les miens», avoue-t-elle. Elle n’est pas en reste face aux autres émotions. Mamy narre être du genre à pleurer à tous les coups. Face aux films tristes, c’est une véritable madeleine. «Je suis toujours la seule. Ça me fatigue car mes émotions sont toujours extrêmes», dit-elle avec une pointe d’amertume.
Caroline Diouf a aussi découvert son hypersensibilité grâce à la médecine. Il y a deux ans, c’est dans une clinique qu’elle va enfin mettre un nom sur cette singularité après une série de questionnement.
La jeune femme affirme le vivre plutôt bien même si c’est éprouvant émotionnellement.
Partenaire et entourage dans le flou
«T'es trop à fleur de peau, tes réactions sont excessives, tu t'énerves trop vite, tu es trop émotive» sont les mots qu'entendent souvent les hypersensibles. «C'est assez difficile j'avoue surtout en couple car il suffit d'une petite inattention ou d'une petite chose pour que les émotions négatives soient tellement fortes que le conjoint ne comprenne pas», a livré FGD sous le ton de la confidence. La jeune femme révèle se sentir souvent ‘incomprise’ ou ‘compliquée à vivre’. Ce ressenti est aussi partagé par Fatou Diop. «Je me demande si je suis impulsive. Quand mon mari en a marre, il me traite même de folle», avoue cette dernière mariée depuis 10 ans.
Awa Lo, elle, essaie chaque jour de faire un long travail sur elle-même surtout lorsqu’il s’agit de gérer sa colère et sa tristesse. C’est suite aux reproches essuyés au quotidien qu’elle a décidé «d’éviter de prendre tout au premier degré». Son entourage la taxe d’être une personne à problème voir compliquée. Cette dernière tente de relativiser car son compagnon en paye aussi les frais. « J’essaie tout de même d’y remédier en relativisant et en n’essayant de ne pas m’appesantir sur certaines situations», affirme-t-elle comme astuce.
Vidéos sur Youtube et coach en renfort
«Je l'ai découvert à travers YouTube, je faisais des recherches sur comment maîtriser les émotions fortes et je suis tombée sur des vidéos qui traitaient de l'hypersensibilité», a fait savoir FGD. Une manière de mieux gérer ces émotions.
Fatou Diop fait appel à une coach pour mieux vivre au quotidien. «Je discute souvent avec elle pour des conseils afin de mieux gérer ces émotions», avoue-t-elle.
Le mot en lui-même en dit déjà beaucoup sur son sens. Hypersensibilité désigne le fait de ressentir les émotions deux fois plus que la norme en langage plus simple. Une sensibilité accrue et difficile à gérer au quotidien. La peur, la tristesse, la joie, la colère...Bref toutes les émotions sont décuplées chez l’hypersensible.
«J'ai l'impression d'être seule à être comme cela. Je le cache même à mon entourage», confie Mamy Gueye (nom d’emprunt). Cette trentenaire a compris son hypersensibilité à la suite d'une maladie. Après une consultation, la femme de 34 ans a su que son état de stress mental affectait son état physique. «J’ai fait des recherches pour comprendre ce qui m’arrivait et je suis tombée sur un article sur l’hypersensibilité et je correspondais exactement au profil», narre-t-elle. Cette dernière avoue accorder une attention à tout, jusqu’aux mauvaises nouvelles diffusées dans les journaux. Elle reconnaît réagir toujours à l’excès. «Suite au meurtre d’un enfant, je pleure comme si c’était le mien, je psychote et je surprotège les miens», avoue-t-elle. Elle n’est pas en reste face aux autres émotions. Mamy narre être du genre à pleurer à tous les coups. Face aux films tristes, c’est une véritable madeleine. «Je suis toujours la seule. Ça me fatigue car mes émotions sont toujours extrêmes», dit-elle avec une pointe d’amertume.
Caroline Diouf a aussi découvert son hypersensibilité grâce à la médecine. Il y a deux ans, c’est dans une clinique qu’elle va enfin mettre un nom sur cette singularité après une série de questionnement.
La jeune femme affirme le vivre plutôt bien même si c’est éprouvant émotionnellement.
Partenaire et entourage dans le flou
«T'es trop à fleur de peau, tes réactions sont excessives, tu t'énerves trop vite, tu es trop émotive» sont les mots qu'entendent souvent les hypersensibles. «C'est assez difficile j'avoue surtout en couple car il suffit d'une petite inattention ou d'une petite chose pour que les émotions négatives soient tellement fortes que le conjoint ne comprenne pas», a livré FGD sous le ton de la confidence. La jeune femme révèle se sentir souvent ‘incomprise’ ou ‘compliquée à vivre’. Ce ressenti est aussi partagé par Fatou Diop. «Je me demande si je suis impulsive. Quand mon mari en a marre, il me traite même de folle», avoue cette dernière mariée depuis 10 ans.
Awa Lo, elle, essaie chaque jour de faire un long travail sur elle-même surtout lorsqu’il s’agit de gérer sa colère et sa tristesse. C’est suite aux reproches essuyés au quotidien qu’elle a décidé «d’éviter de prendre tout au premier degré». Son entourage la taxe d’être une personne à problème voir compliquée. Cette dernière tente de relativiser car son compagnon en paye aussi les frais. « J’essaie tout de même d’y remédier en relativisant et en n’essayant de ne pas m’appesantir sur certaines situations», affirme-t-elle comme astuce.
Vidéos sur Youtube et coach en renfort
«Je l'ai découvert à travers YouTube, je faisais des recherches sur comment maîtriser les émotions fortes et je suis tombée sur des vidéos qui traitaient de l'hypersensibilité», a fait savoir FGD. Une manière de mieux gérer ces émotions.
Fatou Diop fait appel à une coach pour mieux vivre au quotidien. «Je discute souvent avec elle pour des conseils afin de mieux gérer ces émotions», avoue-t-elle.
10 Commentaires
True
En Janvier, 2023 (15:42 PM)L'hypersensibilite est à la fois une bénédiction et une souffrance.
Ng
En Janvier, 2023 (11:11 AM)Abou Bakr
En Janvier, 2023 (16:22 PM)Mimi
En Janvier, 2023 (11:41 AM)