Président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), Ibrahima Baldé a laissé entendre : « l’université publique va mal ». « En attestent les récentes sorties du Chef de l’Etat qui a pointé du doigt la faiblesse des curriculas de formation dont les profils de sortie ne sont pas adéquats aux besoins du marché, et de son ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hanne qui soutient que les taux de réussite sont inférieurs à 5% en master », a-t-il renseigné, ce vendredi, à l’occasion de l’atelier du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes)/Cjrs sur la situation des universités publiques sénégalaises : états des lieux, défis et perspectives.
Ibrahima Baldé d’indiquer que cette rencontre de deux jours sera l’occasion de faire un diagnostic sans complaisance de la situation de nos universités publiques, qui, jadis, ont formé les grandes élites du pays et du continent en général.
« En plus de la problématique de la gouvernance, devrions nous nous interroger sur la pertinence des contenus pédagogiques, à l’aune des questions nouvelles à savoir où sont les conclusions de la Cnaes et quelles sont les conditions de travail des Professionnels de l’enseignement et de la recherche (Rer) ? », a ajouté le président de la Cjrs.
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