Un nouveau scandale médical secoue une clinique clandestine sise au quartier Darou Khoudoss à Touba. Un patient ayant reçu une injection dans cette structure a perdu la vie quelques jours plus tard. L'autopsie accable l'infirmier B.Dione qui a été arrêté par les policiers du commissariat spécial de la ville sainte. Seneweb revient sur les premiers éléments de l'enquête.
L'affaire suscite l'indignation au quartier Darou Khoudoss. Une piqûre aurait provoqué la mort d'un patient à Touba. Après avoir reçu une injection dans une clinique privée clandestine, M.C.Fall s'est retrouvé avec tuméfaction de la fesse droite.
L'homme de 35 ans a été évacué respectivement au niveau de différents hôpitaux dont à Grand-Yoff, Fann, Cheikh Ahmadou Khadim de Touba. Malheureusement il a succombé à l'hôpital Matlaboul Fawzainy.
Samedi dernier, la famille du défunt a saisi le chef de service du commissariat spécial de Touba pour solliciter une réquisition afin d'élucider les véritables raisons de la mort de M.C.F.
Séance tenante, le commissaire Diégane Séne a mis en branle la machine judiciaire. Selon des sources de Seneweb, la veuve et le petit-frère du défunt ont confié respectivement que la victime avait reçu une injection auprès d'un cabinet médical sis à Darou Khoudoss.Mais depuis lors, il a eu une tuméfaction de la fesse droite, d'après ces témoins.
Les aveux de l'auteur de l'injection mortelle
Mis aux arrêts puis conduit au commissariat spécial de Touba, le propriétaire de la clinique, B.Dione avoue avoir injecté une dose de Diprostene à M.F. L’infirmier incriminé avoue ne pas être à son coup d'essai. Le même patient avait, dit-il,reçu le même traitement bien avant l'incident.
Le mis en cause a brandi devant les enquêteurs un diplôme pour attester qu'il est un infirmier breveté. Il a agi au quartier Darou Khoudoss de Touba depuis 1997 sans une autorisation administrative, selon des sources de Seneweb.
B.Dione avait déjà déposé tous les papiers nécessaires pour être en règle, mais il ne restait que le feu vert du ministère de la santé.
Ce que révèle l'autopsie
Le chef de service du commissariat spécial de Touba a réquisitionné les services d'un médecin légiste en service à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff Yoff. Après examen, l'homme de l'art a conclu un décès relatif à un tableau de choc septique secondaire, à une suppuration de la fesse droite.
Le propriétaire de la clinique B.Dione est toujours en garde à vue pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui. Il sera déféré probablement ce mercredi au tribunal de grande instance de Diourbel selon des sources de Seneweb.
14 Commentaires
Comme pour l'exemple des migrants qui partent en pirogue, la vie n'a pas beaucoup de valeur pour beaucoup de sénégalais
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mise en danger de la vie d'autrui kagn Amatoufa. Maintenant on parle d'homicide.
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En Juillet, 2023 (13:33 PM)-
1997 c'est un promotionnaire de l"endss.
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En Juillet, 2023 (14:13 PM)Excellence
En Juillet, 2023 (12:31 PM)Modou
En Juillet, 2023 (12:47 PM)Le diprostène injectable,on en prend tous les jours par injection. chercher la cause du décès ailleurs.
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Tout les Illégaux de la sous région se cache a Touba, (Touba li fa ñeck euw bou ngenn ki khamonn) Souvenez-vous de L'ancien Putchiste sierra-leonais qui c'était caché labas? Youte les hors la loi de l'Afrique Si cache.... pensez-vous que ces plaisanteries de khidmatou ou je ne sais quoi peux faire quelques choses là-bas? Sans compter les armes a feux les fraudeurs? L'armée doit prendre sa responsabilité
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En Juillet, 2023 (13:46 PM)-
il est dcd de choc septique cad une infection bacterienne qui c'est generalisée dans tout le corps
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En Juillet, 2023 (17:06 PM)Reply_author
En Juillet, 2023 (07:22 AM)Barguet
En Juillet, 2023 (13:00 PM)-
Il n est pas infirmier.
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En Juillet, 2023 (13:43 PM)Barham
En Juillet, 2023 (13:26 PM)#Juanita.branca.kinesitherapeute
Peut être il a même tué d'autres auparavant, les parents avaient pas pensé à la clinique.
Il faut voir la liste des patients qui ont eu à le fréquenter et voir s'ils vivent encore, la date de leur dernière visite et la date de leur décès.
Un bébé fut décédé à Touba dans les années 2000 car il avait reçu une injection anti-palu.
Les parents se sont remis à Allah sans poursuite de la structure de santé.
Des gens ont eu leur jambe qu'il boitent désormais
Il faut que ces abus cessent
Laye
En Juillet, 2023 (16:11 PM)Iba
En Juillet, 2023 (16:51 PM)Isba
En Juillet, 2023 (17:06 PM)D autre part l'injection de diprostene est régulièrement effectuée et n'est pas mortelle sauf s'il y a une allergie à un composant ´ Par contre ici il semble s'agir d'un abcès sur le site d'injection qui n'a pas été traité à temps et s'est compliqué de choc septique malheureusement.
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