La Journée internationale de la femme a été bien vécue à Ziguinchor, à l'université Assane Seck de Ziguinchor en particulier. Dans ce haut lieu du savoir, l'Amicale des femmes a tenu à honorer le royaume d'Oussouye à travers ses reines.
Le fait de choisir la reine mère d'Oussouye, Alice Oumoye Diédhiou, première reine, et celle d'Essaawout, est une manière de montrer la place qu'occupe la culture au sein de l'université Assane Seck de Ziguinchor, si l'on se fit aux explications de la présidente de l'Amicale des femmes de l'UASZ.
"La culture doit être au rendez-vous, comme on parle de journée de la femme", dit Marième Sylla. La présidente s'est dite séduite par l'histoire de la reine mère d'Oussouye.
Une femme au service de sa société, qui a accepté de respecter les traditions du royaume tout en travaillant à la révision de certains préceptes.
Aussi, Mariéme Sylla adhère à la thématique définie par les Nations Unies, à savoir "Un monde digital pour l’égalité des sexes". "Ce thème ne saurait trouver un espace plus approprié qu’une institution aussi prestigieuse comme l'université Assane Seck de Ziguinchor, dont le crédo est "L’Excellence, ma référence", affirme-t-elle.
Selon Mme Sylla, l'université doit jouer un rôle majeur dans le cadre du respect des droits des filles et des femmes. Pour la présidente de l'Amicale des femmes de l'UASZ, travailler à une inclusion sociale et financière des femmes par le digital, renvoie à une des missions de cette université : celle d'être au service de la communauté. Elle précise que l'économie numérique ne peut se développer sans le savoir, sans la connaissance. Aucune société ne peut se développer sans le numérique ni la connaissance, affirme-t-elle.
3 Commentaires
QUAND J'Y PENSE….
J'ai vécu au Sénégal, ma patrie, jusqu'à l'âge de vingt ans et je ne sais pas grand'chose sur la vraie Histoire de mon pays. Pourtant, le temps du parcours scolaire, j'ai été incollable sur l'histoire de l'Egypte et ses pharaons, sur celle de la Rome Antique et de plein d'autres contrées lointaines. J'espère que les petits sénégalais d'aujourd'hui auront plus de chances en voyant dans leur curcus l'histoire de leur propre pays.
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