La Journée mondiale des droits de la femme a été l’occasion pour les femmes de l’administration pénitentiaire de faire part de leurs doléances. En effet, le milieu carcéral n’est pas facile encore moins pour les femmes qui allient ce travail au ménage. Aussi ce mois de mars a été pour la cheffe de la division des ressources humaines de l'administration pénitentiaire, inspecteur Rose Sarr, un moyen de revendiquer une augmentation de l’effectif. « Augmenter l'effectif des femmes dans l'administration pénitentiaire ne peut qu'être bénéfique pour la réussite des missions qui leur sont confiées », dit-elle.
Selon la cheffe de la division des ressources humaines de l'administration pénitentiaire, inspecteur Rose Sarr, la société a besoin de la femme car sans elle, elle ne peut pas marcher. « La prison est une société en miniature. Quand les femmes s'engagent, elles excellent. La femme peut avoir des difficultés pour allier le professionnel et le privé d’où l’importance des effectifs pour alléger les horaires de travail », a-t-elle ajouté.
S’agissant du thème choisi à savoir "la digitalisation pour lutter contre les inégalités", Rose Sarr est d'avis qu’il est d'actualité. « Il y a le centre de surveillance électronique pour le personnel féminin, cela montre que les femmes ne veulent pas être excluses du monde digital. Car il y a beaucoup d'inégalités qu'on veut limiter pour qu'elles ne s'étendent pas au monde digital. Cela ne nécessite pas de force car c'est une question digitale, les femmes sont intelligentes et peuvent exceller dans le monde digital » dit-elle.
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