À l’occasion de la Journée internationale de l’alimentation célébrée ce mercredi 16 octobre, l’organisation non gouvernementale SOS Sahel met à l’honneur les plantes oubliées comme le fonio ou le fruit du baobab. Ces cultures «négligées » pourtant valorisées autrefois «possèdent des vertus sur le plan nutritionnel, environnemental. Et c'est également une question de patrimoine culturel et d'héritage. Et donc aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est vraiment promouvoir de leur consommation et aussi engager un certain nombre d'acteurs pour soutenir la production de ces plantes», a déclaré Ange Mboneye, responsable de plaidoyer de SOS Sahel, en marge d’un déjeuner de presse.
En 2024, la Journée internationale de l’alimentation est placée sous le thème « le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs ». Un prétexte pour SOS Sahel de soutenir la production de certaines plantes comme le fonio, qui fait vivre environ 1200 producteurs dans le sud est du pays. «C'est important de soutenir cette production qui, dans le Sud-Est du Sénégal, fait vivre 1 200 producteurs et productrices, et donc majoritairement des femmes qui sont engagées dans cette activité qu'elles ont souvent hérité de leur mère et de leur grand-mère», a affirmé la responsable plaidoyer de SOS Sahel. L’objectif de ce programme est « de redynamiser la filière, de renforcer les performances économiques et aussi techniques », ajoute Ange Mboneye.
Intervenant dans 11 pays de la bande sahélienne dont le Sénégal, le Tchad et le Niger sur des questions de sécurité alimentaire et d'environnement, SOS Sahel a pour objectif de valoriser les compétences locales, mais également les savoirs endogènes. Ceci, en partant sur des ressources naturelles qu'on trouve au sein des territoires.
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