"La restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sécheresse". Telest le thème de la célébration de la Mournée mondiale de l’environnement de cette année.
Selon la capitaine Bineta Ndiaye Cissé, cheffe du Service départemental des eaux et forêts de Mbour, "le département de Mbour connait une dégradation des terres, surtout agricoles et forestières. Chaque jour, nous menons des activités allant dans le sens de la reforestation des terres dégradées. La dégradation est, d’une part, due aux effets climatiques, mais certaines actions sont d’ordre anthropique. Mbour est une zone très prisée avec le phénomène de l’habitat qui gagne beaucoup de terrains. Il y a donc des zones forestières et agricoles qui sont devenues aujourd’hui des lieux d’habitation", indique-t-elle.
Lors de la célébration de cette journée, les lycéens de Demba Diop ont mené des activités de reboisement salué par la capitaine Ndiaye. "Sans arbre, il n'y a pas de vie. Cette année, nous allons nous focaliser sur les actions concrètes. Nous avons sensibilisé les populations et nous savons qu’elles sont conscientes des bienfaits de l’arbre. Nous avons installé au moins quatre jardins fruitiers dans les écoles et ils commencent déjà à produire", dit-elle.
Le proviseur du lycée Demba Diop, Dioumacor Diouf a soutenu que l'envergure de cette journée témoigne de l’importance que leur établissement accorde à l’environnement. Un jardin de plusieurs plants est entretenu par les élèves.
"Ce jardin est un laboratoire où les élèves peuvent comprendre l’impact des facteurs écologiques sur les êtres vivants et les végétaux en particulier. On peut faire des essais expérimentaux. Et les résultats issus de ces expérimentations peuvent servir dans les cours. Ce jardin permet à l’enseignant de se retrouver dans un milieu naturel. Nous allons renforcer le jardin pour produire davantage de plantes pour servir au-delà des écoles, les structures de santé et autres établissements publics", a expliqué Dioumacor Diouf, qui a enseigné les sciences de la vie et de la terre (SVT) au lycée Demba Diop.
Abibou Ndiaye, président de l’association Pour l'Essor et le Bien-Être, qui accompagne les lycéens, assure que leur volonté est de changer les comportements et d'œuvrer pour la reforestation. "Nous vivons sur une planète blessée par la puissance industrielle de l'homme et sa consommation effrénée d'air. La mer est devenue un dépotoir où les poisons se raréfient", alerte-t-il.
1 Commentaires
Participer à la Discussion