Le programme Ozone Sénégal et le ministère de l’Environnement et du développement durable ont célébré ce mercredi la trente-cinquième édition de la journée mondiale de l’ozone. Une occasion pour les différentes parties prenantes d’annoncer la première phase d’élimination des chlorofluorocarbones (CFC).
Selon le document fourni par le ministère, pour prendre en charge cette problématique, de la couche d’ozone, la communauté internationale s’est réunie à Vienne pour adopter la convention le 22 mars 1985, une vingtaine de pays venaient de jeter les bases d’un processus politique mondial de lutte pour la protection de la couche d’ozone. A l’heure actuelle, la convention de Vienne, compte 190 pays partis. Cette convention reconnait la nécessité d’accroitre la coopération internationale en vue de limiter les risques que les activités humaines pouvaient faire courir à la couche d’ozone. Cependant, rassure le document, cette convention ne contient aucun dispositif contraignant, mais prévoit que des protocoles spécifiques puissent lui être annexés.
Le protocole est, selon le ministère, une suite logique des négociations entamées à Vienne en 1985. Mais par souci de rigueur et d’efficacité, dans la gestion de ce défi, la communauté internationale, s’est réunie au Canada pour adopter le 16 novembre 1987 le protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO). Ce protocole vise, à terme, le respect du calendrier d’élimination des SAO des pays développés et des pays en voie de développement.
Pour ce qu’est de l’amendement sur la gestion des hydofluorocarbones (HCF), adopté à Kigali le 14 octobre 2016, il souligne que ces substances qui sont de puissants gaz à effet de serre seront progressivement éliminées à partir de 2024 pour les pays africains.
Pour ce qui concerne la première phase d’élimination des chlorofuorocarbones (CFC), l’objectif du programme était l’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone. Cette phase a permis, selon le programme, de répondre aux dispositions du Protocole de Montréal.
Le plan d’action du Sénégal repose sur les activités de formation des douaniers et techniciens frigoristes, la sensibilisation et information des populations de la dégradation de la couche d’ozone, l’acquisition de matériels d’identification des fluides frogorighénes, mise en place d’une réglementation avec un système quota annuel, équipement de centre principal et secondaire de matériel de récupération et de recyclage des fluides frigorigènes.
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