Les transporteurs routiers ont joint l’acte à la parole. Ces derniers, regroupés autour du cadre unitaire des transporteurs du Sénégal (CUSTR) ont décrété une grève de 48 heures renouvelable. Ils protestent contre les tracasseries policières et réclament des augmentations de salaires, des contrats de travail entres autres points de revendications. D’après certains d’eux rencontrés par Seneweb au rond-point 6, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements.
En pleine discussion avec ses collègues de travail, Malick Diop, chauffeur de Tata à la ligne s’indigne du mutisme de l’Etat du Sénégal. Rouge de colère, il estime que toutes leurs revendications sont tombées dans l’oreille d’un sourd. « C’est une grève qui regroupe toutes les intersyndicales du transport routier. Depuis le mois de juin, nous revendiquons quelques points à savoir l’adhésion du chauffeur à la caisse de sécurité sociale, une pension de retraite, l’augmentation des salaires, diminution du quantum horaire », fait-il savoir. Ainsi, ces syndicats ne comptent pas croiser les bras et comptent aller jusqu’au bout pour obtenir satisfactions. « Depuis le mois de juin, nous alertons mais jusqu’à présent, nous n’avons aucun retour venant des autorités. Ils nous avaient donné un délai mais ce délai est dépassé. Nous sommes très fatigués surtout à cause des tracasseries policières. C’est le principal point de revendication car nous en avons marre de ces tracasseries policières sur les routes », dénonce-t-il avant d’asséner : « Nous ne nous laisserons plus faire car le combat continue ».
A côté de lui, le jeune Moussa abonde dans le même sens. « Nous vivons un véritable calvaire. Tout le monde est fatigué, aussi bien les usagers que les transporteurs. Nous n’avons pas le choix. On doit changer le système. Depuis des siècles, le Sénégal est toujours comme ça sans aucun changement. Nous n’avons même pas des contrats de travail, nous sommes soumis à des salaires dérisoires de 100.000Fcfa. Franchement parler, nous n’avons qu’un salaire de 100.000 et ça ne peut rien servir. Les heures de travail sont difficiles, 8 heures de temps c’est trop. Il n y a aucun respect du code de travail », a-t-il lâché.
Du côté des usagers, c’est un casse-tête total pour faire le déplacement d’un lieu à l’autre. Marème Diagne, en partance aux Parcelles assainies indexe l’Etat. « L’Etat est le seul responsable. Cela fait des tours d’horloges que suis planté ici, mais je ne vois même pas l’ombre des bus. En tout cas, ils doivent s’asseoir autour d’une table pour trouver un terrain d’entente parce que là c’est une situation inacceptable », se désole-t-elle.
Habillé en blanc, l’étudiante Codou, trouvé au Rond-point 6 est du même avis. « C’est pas la première fois que ces transporteurs font la grève donc je pense qu’ils ont assez alerté pour que leurs revendications soient prises en compte. Tout est de la faute de l’Etat. S’il avait entamé des négociations, nous n’en serions pas arrivés à ce stade. Cette situation doit être réglée au plus vite sinon tout le monde en paiera les conséquences », affirme-t-elle.
En pleine discussion avec ses collègues de travail, Malick Diop, chauffeur de Tata à la ligne s’indigne du mutisme de l’Etat du Sénégal. Rouge de colère, il estime que toutes leurs revendications sont tombées dans l’oreille d’un sourd. « C’est une grève qui regroupe toutes les intersyndicales du transport routier. Depuis le mois de juin, nous revendiquons quelques points à savoir l’adhésion du chauffeur à la caisse de sécurité sociale, une pension de retraite, l’augmentation des salaires, diminution du quantum horaire », fait-il savoir. Ainsi, ces syndicats ne comptent pas croiser les bras et comptent aller jusqu’au bout pour obtenir satisfactions. « Depuis le mois de juin, nous alertons mais jusqu’à présent, nous n’avons aucun retour venant des autorités. Ils nous avaient donné un délai mais ce délai est dépassé. Nous sommes très fatigués surtout à cause des tracasseries policières. C’est le principal point de revendication car nous en avons marre de ces tracasseries policières sur les routes », dénonce-t-il avant d’asséner : « Nous ne nous laisserons plus faire car le combat continue ».
A côté de lui, le jeune Moussa abonde dans le même sens. « Nous vivons un véritable calvaire. Tout le monde est fatigué, aussi bien les usagers que les transporteurs. Nous n’avons pas le choix. On doit changer le système. Depuis des siècles, le Sénégal est toujours comme ça sans aucun changement. Nous n’avons même pas des contrats de travail, nous sommes soumis à des salaires dérisoires de 100.000Fcfa. Franchement parler, nous n’avons qu’un salaire de 100.000 et ça ne peut rien servir. Les heures de travail sont difficiles, 8 heures de temps c’est trop. Il n y a aucun respect du code de travail », a-t-il lâché.
Du côté des usagers, c’est un casse-tête total pour faire le déplacement d’un lieu à l’autre. Marème Diagne, en partance aux Parcelles assainies indexe l’Etat. « L’Etat est le seul responsable. Cela fait des tours d’horloges que suis planté ici, mais je ne vois même pas l’ombre des bus. En tout cas, ils doivent s’asseoir autour d’une table pour trouver un terrain d’entente parce que là c’est une situation inacceptable », se désole-t-elle.
Habillé en blanc, l’étudiante Codou, trouvé au Rond-point 6 est du même avis. « C’est pas la première fois que ces transporteurs font la grève donc je pense qu’ils ont assez alerté pour que leurs revendications soient prises en compte. Tout est de la faute de l’Etat. S’il avait entamé des négociations, nous n’en serions pas arrivés à ce stade. Cette situation doit être réglée au plus vite sinon tout le monde en paiera les conséquences », affirme-t-elle.
2 Commentaires
Désengagement En émergence
En Décembre, 2021 (17:37 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (18:30 PM)Participer à la Discussion