
Le mis en cause risque deux ans de prison si le Tribunal des flagrants délits de Dakar suit le réquisitoire du Procureur, indique le journal, qui a assisté à l'audience. «Accompagnée de son fils, [le jour des faits], vers 23 heures, la plaignante dit avoir eu [la peur de sa vie] quand [l'accusé] s'est dirigé vers elle pour lui arracher son sac à main dès qu'ils [son fils et elle] sont sortis du "clando"», souligne l'accusatrice. Qui signale, entre autres, la perte de ses deux téléphones portables et d'une montre.
La victime n'a pas facilité la tâche à son agresseur, d'après la même source : «Elle s'est débattue de toutes ses forces pour sauver ses biens. Seulement, A. Dièye s'est rué sur sa [proie] pour la battre violemment.»
Le marin, après avoir commis son forfait, s'est réfugié dans le cimetière de Yoff où il sera délogé par les riverains alertés par les cris de détresse de la victime. Dièye nie en bloc. «Comme tout le monde, j'ai entendu des cris et je suis venu à son secours. J'étais aux alentours du cimetière. Je me suis dirigé vers elle pour l'aider. C'est dans ce méli-mélo qu'elle m'a désigné comme étant son agresseur», se défend-il.
Dièye de marteler : «Je suis marin. Je gagne bien ma vie. Cette nuit-là, j'ai juste voulu la secourir et elle m'a confondu avec son agresseur.»
Délibéré, le 9 janvier prochain, fixe L'Observateur.
4 Commentaires
Reply_author
En Janvier, 2025 (13:01 PM)Takhawaalou ! Khaqataay Gigant
En Janvier, 2025 (20:49 PM)Cela pose le problème de vouloir secourir une personne en danger ou même de rendre un objet perdu.
Mbeur
En Janvier, 2025 (14:02 PM)Participer à la Discussion