La brigade territoriale de Keur Massar a démantelé une mafia du sexe à la zone de recasement. Six mis en cause, une proxénète et des prostituées clandestines ont été déférés ce matin.
Le pire a été évité de justesse à la zone de recasement de Keur Massar. Un vulcanisateur ivre a fait irruption dans une maison, vers les coups de 7 h, lundi dernier.
Armé d'un coupe-coupe, il a défoncé la porte de la chambre de la dame N. C. Nkrumah, à la recherche de sa petite amie, selon des sources de Seneweb. A. Diouf a saccagé un téléviseur et d'autres biens dans la pièce.
N'eût été la prompte intervention des gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar, l'irréparable allait se produire. Le vulcanisateur a été désarmé et embarqué par les pandores ainsi que sa petite amie F. Ndiaye et la maitresse des lieux N. C. Nkrumah.
Interrogé sommairement par les enquêteurs, A. Diouf a déclaré qu'il était venu récupérer sa copine. "N. C. Nkrumah a transformé sa chambre en lieu de débauche. Elle a initié les filles à la prostitution. C'est une lesbienne. Je voulais faire sortir ma copine F. Ndiaye de cette chambre", explique le vulcanisateur ivre, selon des sources de Seneweb.
Célibataire et père d'un enfant, A. Diouf a reconnu avoir agi sous le coup de l'alcool, pour justifier son acte de vandalisme.
Après les accusations du mis en cause, les gendarmes sont retournés pour une perquisition. Deux filles (F. S. Sow et N. A. Guèye) et un homme (S. M. Seck) ont été surpris dans la chambre de N. C. Nkrumah. Ce beau monde a été conduit dans les locaux de la gendarmerie.
Il ressort de l'enquête que la dame N. C. Nkrumah entretenait un réseau de proxénétisme et les deux autres filles n'étaient pas inscrites dans le fichier sanitaire et social. Autrement dit, elles s’activaient dans la prostitution clandestine.
Au terme de l'enquête, les six mis en cause ont été déférés pour proxénétisme, défaut de carnet sanitaire et menace de mort avec arme blanche pour le vulcanisateur.
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