Le président de la République Diomaye Faye a annoncé la baisse prochaine des denrées de première nécessité. Une mesure saluée par l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal (ABDS). Ses membres se disent prêts.
Face à la presse à Thiès, ces acteurs ont fait un diagnostic du secteur du commerce. Un bilan pas reluisant, selon Aliou Ba leur président qui souhaite des réformes pour rehausser leur secteur à travers des assises nationales du commerce.
« Depuis 1994, le commerce du Sénégal va très mal. La libéralisation fait que le commerce au Sénégal est devenu comme une jungle où le plus fort écrase le plus faible. Depuis 1994, on n'a pas connu un bon ministre du Commerce digne de ce nom. Rien n'a été fait en faveur des commerçants, depuis des décennies. Pire, le commerçant ne vaut presque rien au Sénégal. Aucun gouvernement n'a valorisé le commerçant », regrette-t-il sur iRadio.
Les boutiques détaillants donnent des pistes pour sauver leur secteur. « Il nous paraît nécessaire d'organiser dans les meilleurs délais les assises nationales du commerce, réformer le Code du commerce et le Code de l'hygiène, et réinsérer les statuts du commerce. Il est temps de savoir qui est qui et qui fait quoi. Répondre à ces deux questions éclaircira déjà l'avenir du commerce. Enfin, je ne peux terminer sans rappeler à ce nouveau gouvernement qu'il est nécessaire de baisser les prix des denrées de première nécessité», déclare le président de l'ABDS.
Selon Aliou Ba, cette baisse est possible. Car, explique-t-il, « elle va impacter le panier de la ménagère, ce qui est une attente nationale. Il faut aller au plus vite à la baisse des prix. L’ABDS se tient à côté des populations pour demander l'application immédiate et effective de cette mesure qui a été promise, car des excuses, il y en aura partout, tout le temps », a-t-il rappelé.
Dans la foulée, l'Association des boutiquiers détaillants du Sénégal invite tous ses membres à œuvrer au respect des prix, pour le bénéfice exclusif des citoyens. Elle se dit prête à accompagner le gouvernement dans la dynamique tendant à alléger le panier de la ménagère.
14 Commentaires
On doit obliger tous les boutiquiers à acheter des caisses enregistreuses non trafiquable pour payer la TVA
Bof
En Mai, 2024 (15:00 PM)Tigui
En Mai, 2024 (16:50 PM)Trop De Ndring
En Mai, 2024 (15:10 PM)Salou Saloum
En Mai, 2024 (15:40 PM)à ce que je sache la cedeao nous parle de libre circulation mais pas de libre résidence. Vraiment un pays qui se respecte et se réclame démocratique doit savoir celui qui rentre et sort de son territoire. Le fait de maîtriser ce flux humain renforce notre sécurité intérieure.
Cheikh
En Mai, 2024 (16:04 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (11:11 AM)ça existe ? ............Bled de farceurs, 2 pelés et 3 tondus reunis par un grossiste !!
Tigui
En Mai, 2024 (16:53 PM)Regardez Ce Que Vous Manger !
En Mai, 2024 (16:46 PM)Nos boutiques et boutiquiers sont sales et rien n'a changé depuis l'indépendance. Ce sont toujours les mêmes boutiques, les mêmes étagéres enconbrées, avec des marchandises non étiquetées, superposées les unes sur les autres avec de la poussières partout.
Les consommateurs doivent aussi être vigilants et exigeants sur la qualité, la propreté, les conditions de stockage des produits dans le froid et arrêtez d'acheter n'importe quoi pour sauvegarder leur santé.
Ne vous étonner donc pas que les sénégalais aillent faire leurs courses dans les supermarchés Auchan, Casino et autres ou les produits sont propres, bien posés, bien agencés, bien étiquetés et bien gardés au frais même s'ils coûtent souvent un peu plus chers car la santé dans un pays pauvre sans infrasructures médicales n'a pas de prix. Les ordonnances et se soigner au Sénégal sont trop chers.
quand vous serez en prison, ce que je ne vous souhaite pas,
pensez que je vous avais avertis.
Reply_author
En Mai, 2024 (18:27 PM)merci quand meme frere
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