A Pont Gendarme, cuvette située dans la vallée du fleuve Sénégal entre la ville de Saint-Louis et celle de Richard-Toll, la verdure des champs de riz attire l’attention des passants, et fait naître un brin d’espoir chez les cultivateurs.
En ce mois de novembre, on est à quelques semaines de la deuxième récolte, prévue en décembre, de la production dans ces champs où s’effectue la double culture. Ce système consiste à faire dans l’année deux productions dans la même surface.
En effet, cette stratégie est un projet pilote effectué dans ce casier de 272 hectares. Il est dirigé par la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta (Saed) appuyée par la Coopération japonaise dans la cadre du projet Papriz 2.
Pour voir l’état d’avancement de ce projet, l’Ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo a effectué, samedi, une visite des lieux.
Le diplomate se dit satisfait de l’avancement des travaux. ‘’Il est toujours bon de visiter les projets mis en place. Le Papriz2 a commencé en 2009, aujourd’hui on arrive vers la fin et je suis satisfait des résultats obtenus’’, a fait savoir Arai Tatsuo.
Pour ce dernier, l’objectif de ce projet est d’atteindre l’autosuffisance en riz tant prôné par l’Etat du Sénégal. ‘’Nous visons à améliorer la qualité et la quantité du riz pour assurer l’autosuffisance‘’, soutient-il.
Une production de 300 à 400 mille tonnes par an
Ce projet qui se base sur la stratégie de la double culture commence à donner des résultats satisfaisants sur le plan de la production. ‘’L’objectif fixé est de 600 mille tonnes par an, nous sommes actuellement à 300 à 400 mille tonnes par an. Il faut continuer à corriger certains problèmes et améliorer nos capacités pour atteindre notre objectif’’, soutient Amadou Thiam, DGA de la Saed.
Malgré les résultats satisfaisants, il reste beaucoup à faire dans ce secteur pour atteindre l’autosuffisance en riz. Les producteurs sont confrontés à beaucoup de difficultés.
‘’Notre principal problème, c’est l’accès au crédit. Il y a aussi le déficit de matériel agricole mécanisé et aussi les effets du changement climatique qui impactent notre production’’, déplore Madiop Niang, président de l’Union des producteurs du casier de Pont Gendarme.
Face à ces manquements, les acteurs de la filière riz dans la vallée du fleuve réclament Papriz 3 pour booster davantage la quantité et la qualité de la production dans les prochaines années.
En ce mois de novembre, on est à quelques semaines de la deuxième récolte, prévue en décembre, de la production dans ces champs où s’effectue la double culture. Ce système consiste à faire dans l’année deux productions dans la même surface.
En effet, cette stratégie est un projet pilote effectué dans ce casier de 272 hectares. Il est dirigé par la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta (Saed) appuyée par la Coopération japonaise dans la cadre du projet Papriz 2.
Pour voir l’état d’avancement de ce projet, l’Ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo a effectué, samedi, une visite des lieux.
Le diplomate se dit satisfait de l’avancement des travaux. ‘’Il est toujours bon de visiter les projets mis en place. Le Papriz2 a commencé en 2009, aujourd’hui on arrive vers la fin et je suis satisfait des résultats obtenus’’, a fait savoir Arai Tatsuo.
Pour ce dernier, l’objectif de ce projet est d’atteindre l’autosuffisance en riz tant prôné par l’Etat du Sénégal. ‘’Nous visons à améliorer la qualité et la quantité du riz pour assurer l’autosuffisance‘’, soutient-il.
Une production de 300 à 400 mille tonnes par an
Ce projet qui se base sur la stratégie de la double culture commence à donner des résultats satisfaisants sur le plan de la production. ‘’L’objectif fixé est de 600 mille tonnes par an, nous sommes actuellement à 300 à 400 mille tonnes par an. Il faut continuer à corriger certains problèmes et améliorer nos capacités pour atteindre notre objectif’’, soutient Amadou Thiam, DGA de la Saed.
Malgré les résultats satisfaisants, il reste beaucoup à faire dans ce secteur pour atteindre l’autosuffisance en riz. Les producteurs sont confrontés à beaucoup de difficultés.
‘’Notre principal problème, c’est l’accès au crédit. Il y a aussi le déficit de matériel agricole mécanisé et aussi les effets du changement climatique qui impactent notre production’’, déplore Madiop Niang, président de l’Union des producteurs du casier de Pont Gendarme.
Face à ces manquements, les acteurs de la filière riz dans la vallée du fleuve réclament Papriz 3 pour booster davantage la quantité et la qualité de la production dans les prochaines années.
6 Commentaires
Vraiment France dégage
Je croyais aussi que quand il quittait le pays,il n'était pas préoccupé par la convocation de Barth et ses éventuelles retombées .Ndékétéyoo,il a fui.Et à attendu d'être à 4000 km de Dakar,bien au chaud sous les jupons de son oncle,pour téssanté...,nappaté. Il ignore qu'entre lui et les Senegalais il n'y a plus que 2 options:le laisser nous tuer ou nous en débarrasser.
La non atteinte des objectifs de production pour l"atteinte de l'auro suffisance rizicole est du fait de plusieurs facteurs! on peut citer entre autres ceux dont parle Madopniang dans l'article,et portant sur l'accès au crédit et au matériel agricole ! Beaucoup a été fait par les autorités étatiques sur ces deux volets ! De visu,on le voit sur le terrain; énormément de atériel agricoles ont été fournis aux producteurs, beaucoup de surfaces ont été nouvellement aménagées, et une banque agricole a été créee depuis très longtemps !
Ce qui reste c'est un peu plus de sérieux auprès des acteurs de a filière ! leprincipal problème est un problème organisationnel des producteurs, pour ub meilleur accès au crédit bancaire, une souscription aux assurances pour couvrir leurs dettes, et mieux que les producteurs créent eux même leur propre banque agricole !Il faut que nos producteurs agricoles deviennent de plus en plus des professionnels, et là la balle est de leurs côté, c'est de leurs responsabilités !
L'autre élément se trouve être l'accès aux terres des femmes qui sont à l'heure actuelle majoritaire sur le plan démographique ! Il est nécessaire à ce que des bonnes terres rizicoles soient réattribuées à des femmes, car toute main d'oeuvre masculine a migré vers saint louis pour devenir des commerçants dans les marchés ! A moins qu ils nesoient des marchands ambulants à dakar ! Et beaucoup de terres aménagées sont laissées à elles mpemmes quand elles ne sont pas envahies par le typha ou surtout le "ngaji" comme à pt gendarme !
Autre élément, il faut DEPOLITISER LA SAED donte toutes les ressources sont déviées vers pour alimenter leur clientèle politique ! Mettre les hommes compétents à la place qu il faut et ceci est également valable pour l'ISRA ! L Etat A L OBLIGATION DE REORGANISER LA SAED ET LUI ADJOINDRE L ISRA/CRA ST LOUIS (centre ISRA pour les cultures irriguées au nord), et créer une entité unique institutionnelle d'accompagnement technique et organisationnelle des producteurs sous l'égide de la Direction de l'Agriculture ! Il faut OSER OPERER CES CHANGEMENTS DE PARADIGMES ET CREER CETTE ENTITE UNIQUE !
Mendy86
En Novembre, 2021 (17:20 PM)Arretez de tendre la main pour vivre. Pour vivre il faut se battre.
Les pays occidentaux en particulier la France défendent leurs interets pour le compte de leurs populations.
C'est légitime
Vous vous avez élu des presidents qui, au lieu de defendre vos interets, volent l' argent de vos maigres budgets nationaux pour le placer dans les banques occidentaux. Ca ne nous regarde pas.
Mendy86
En Novembre, 2021 (17:29 PM)L'Afrique est très très très riche mais pauvre de ses hommes habitants incapables de faire quelque chose pour eux-memes. ILs font de parler en longueur de journee, des mois et annees les échecs se suivent sans fin.
C'est la honte pour vous
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