
Selon le quotidien L'As qui donne l'information, ces enseignants du supérieur exigent la libération de leur collègue qui est incarcéré pour avoir enfreint un arrêté préfectoral qui est en contradiction avec les dispositions de la Constitution qui consacre le droit à la manifestation.
Le secrétaire général du Sudes/Esr, Omar Dia, estime que la place de Dr Babacar Diop n'est pas en prison, mais au département de philosophie où des milliers d'étudiants l'attendent et où les enseignements ont déjà commencé. Pour Dr Dia, si la justice estime avoir des raisons valables pour poursuivre Dr Babacar Diop, elle peut le faire sans l'envoyer en prison.
À l'instar du Sudes/Esr, le Bureau national du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (Saes) constate avec regret l'arrestation de Dr Babacar Diop, à la suite d'une marche légitime, garantie par notre Constitution. Le Saes rappelle que la place du Dr Babacar Diop n'est pas dans une prison mais dans les amphithéâtres et les laboratoires.
Selon le Saes, la participation du Dr Diop à une marche pacifique pour dénoncer la hausse du prix de l'électricité ne saurait justifier son emprisonnement. Lui exprimant sa solidarité, le Saes exige sa libération sans condition ainsi que celle des autres citoyens arrêtés lors de cette marche.
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