Deux membres d'une même famille soldent leurs comptes à la barre du Tribunal d'instance de Louga. B. Sow et Ng. Sow s'accusent mutuellement. Munie d'un certificat médical, chacune a porté plainte contre l'autre. La seconde reproche à la femme de son jeune frère de l'accuser "d'avoir mangé son enfant". Une histoire d'anthropophagie qui a laissé bouche bée le public assistant à l'audience. "B. Sow est l'épouse de mon petit frère. [...]. J'ai été informée qu'elle était en train de se préparer pour quitter le domicile conjugal. Bien que nos rapports ne soient pas des meilleurs, j'ai décidé de me rendre [chez eux] pour essayer de régler le problème", déclare-t-elle.
L'accusatrice d'ajouter : "Quand je suis arrivée, j'ai entendu B. Sow s'en prendre à son mari, [le traitant] de fainéant. Elle lui crachait à la figure que tous les jeunes du village ont construit de belles maisons et sont véhiculés, alors que [lui] passe tout son temps à vadrouiller. [...] Ne supportant pas l'attitude de ma belle-soeur, j'ai essayé de la [raisonner] afin qu'elle renonce à son projet de quitter son mari."
"A ma grande surprise, dit-elle, [B. Sow] m'a accusée d'avoir mangé son fils. [Pire], elle a traité toute ma famille d'anthropophagie." La plaignante soutient que l'accusée lui a également donné "des coups de bâton", lui cassant trois doigts. "Elle a terni mon image. Je veux qu'elle me fasse voler ici devant la barre", relève-t-elle , ironique.
Entendu comme témoin, le mari en question a contredit cette version des faits, affirmant à la décharge de sa femme que "sa soeur a simulé cette blessure". S'engouffrant dans la brèche, la partie adverse martèle que "sa belle-soeur ne peut pas la supporter" et fait tout pour qu'elle soit répudier.
"Depuis des années, [Ng. Sow] ne m'adresse pas la parole, objecte-t-elle. D'ailleurs, après la mort de son père, elle a déclaré partout qu'elle fera tout pour que mon mari me répudie. Mon époux a préféré quitté le domicile conjugal pour s'installer ailleurs avec sa petite famille, [sa femme et ses deux enfants]. Malgré tout, elle continue toujours à me chercher. Un jour, alors que je me trouvais dans un baptême, elle m'a surprise par derrière pour m'attaquer. Elle m'a donné un coup à l'épaule avant de me pincer atrocement les oreilles. Sérieusement blessé, j'ai porté plainte contre elle afin qu'elle me laisse en paix."
Le parquet a requis l'application de la loi. Reconnues coupables, elles écopent toutes les deux d'un mois assorti du sursis. Mais dans son verdict, complète L'Obs, le juge a ordonné à B. Sow de verser la somme de 75 000 F CFA à sa belle-soeur.
L'accusatrice d'ajouter : "Quand je suis arrivée, j'ai entendu B. Sow s'en prendre à son mari, [le traitant] de fainéant. Elle lui crachait à la figure que tous les jeunes du village ont construit de belles maisons et sont véhiculés, alors que [lui] passe tout son temps à vadrouiller. [...] Ne supportant pas l'attitude de ma belle-soeur, j'ai essayé de la [raisonner] afin qu'elle renonce à son projet de quitter son mari."
"A ma grande surprise, dit-elle, [B. Sow] m'a accusée d'avoir mangé son fils. [Pire], elle a traité toute ma famille d'anthropophagie." La plaignante soutient que l'accusée lui a également donné "des coups de bâton", lui cassant trois doigts. "Elle a terni mon image. Je veux qu'elle me fasse voler ici devant la barre", relève-t-elle , ironique.
Entendu comme témoin, le mari en question a contredit cette version des faits, affirmant à la décharge de sa femme que "sa soeur a simulé cette blessure". S'engouffrant dans la brèche, la partie adverse martèle que "sa belle-soeur ne peut pas la supporter" et fait tout pour qu'elle soit répudier.
"Depuis des années, [Ng. Sow] ne m'adresse pas la parole, objecte-t-elle. D'ailleurs, après la mort de son père, elle a déclaré partout qu'elle fera tout pour que mon mari me répudie. Mon époux a préféré quitté le domicile conjugal pour s'installer ailleurs avec sa petite famille, [sa femme et ses deux enfants]. Malgré tout, elle continue toujours à me chercher. Un jour, alors que je me trouvais dans un baptême, elle m'a surprise par derrière pour m'attaquer. Elle m'a donné un coup à l'épaule avant de me pincer atrocement les oreilles. Sérieusement blessé, j'ai porté plainte contre elle afin qu'elle me laisse en paix."
Le parquet a requis l'application de la loi. Reconnues coupables, elles écopent toutes les deux d'un mois assorti du sursis. Mais dans son verdict, complète L'Obs, le juge a ordonné à B. Sow de verser la somme de 75 000 F CFA à sa belle-soeur.
3 Commentaires
Ndaw
En Octobre, 2024 (14:27 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (14:55 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (16:19 PM)pour des délits et infractions plus graves (conduite sans permis, vol , détention drogue...), on voit souvent les juges prononcer la relaxe.
vraiment le problème de ce pays vient en partie des juges!!!!!!
Juge
En Octobre, 2024 (18:14 PM)Participer à la Discussion