Il se demande, tous les jours depuis quatre ans, si la maison ne va pas tomber sur la tête d'un passant ou d'un malade mental. Vu que la nuit, les vagabonds ont l'habitude de dormir sous le bâtiment.
'' Il y a quatre ans de cela, un pan du mur est tombé. Il y avait deux morts. L'un avait l'habitude de se coucher sous l'ombre du bâtiment. L'autre était juste venu acheter de la peinture. Il y avait eu plusieurs blessés graves. Moi-même j'avais subi des blessures à l'épaule'', se rappelle le tailleur.
En effet, la maison appartient à un Mauritanien qui est retourné dans son pays après l'accident.
A l'époque, un huissier avait fait l'état des lieux. Le constat avait été que la maison devait être détruite puisqu'elle risquait de s'affaisser à tout moment.
Les locataires et les commerçants ont été obligés d'aller chercher ailleurs
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Dimanche dernier, un pan du mur s'est effondré. Heureusement, les commerçants qui squattent les abords de cette maison en ruine étaient absents des lieux pour les besoins du Gamou.
'' S'ils étaient là, le pire allait survenir parce que des vendeurs de fripperie et des cireurs de chaussures s'asseyent tous les jours là où le mûr est tombé. J'interpelle les autorités administratives locales à réagir avant que le pire ne se reproduise. Auparavant, l'effondrement nous avait surpris. Si rien n'est fait jusqu'à avoir d'autres morts, ce sera par laxisme'' fulmine Aly Ndiaye.
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