Le reboisement qui participe à inverser le processus de désertification et de dégradation des écosystèmes est une activité cruciale pour la région de Matam.
Dans le département de Ranérou-Ferlo, les ressources naturelles sont soumises à des contraintes écologiques et à une pression anthropique réelle. Ce qui requiert, de l’avis du préfet, une vigilance participative pour contrer la dégradation croissante des sols, de la faune et du couvert végétal.
Selon Ahmadou Coumba Ndiaye, « la région, en raison de sa position, vit une désertification qui gagne de plus en plus du terrain avec des effets néfastes liés aux changements climatiques aux conséquences écologiques dévastatrices provoqués par un système de vie économique et sociale ».
Alors que Matam, qui est aussi une zone d’élevage et qui occupe une place importante dans la politique agricole du pays, a un rôle important à « jouer pour l’atteinte de la sécurité alimentaire », a relevé l’autorité.
Conscient de tout cela et du rôle de l'arbre pour garantir la durabilité de toutes ces activités, le préfet a demandé à l'ensemble des acteurs de se « concerter et de réfléchir ensemble pour une intégration des différentes actions ». Cristallisant ainsi l’importance de préserver nos ressources naturelles à partir d'une approche participative et inclusive avec l'implication des élus, des techniciens, du secteur privé, des populations, les PTF, des organisations de producteurs et des organisations communautaires de base pour l'atteinte des objectifs du développement d'une résilience face au changement climatique.
Le chef de l’exécutif départemental, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de reboisement qui s’est tenue dans la commune de Louguéré Thioli (Ranérou-Ferlo) a annoncé aux populations que « cet événement doit être perçu comme un moment fort de mobilisation sociale, d'échange d'informations et de sensibilisation dans l'optique de renforcer l'adhésion effective et dynamique de tous pour la gestion rationnelle des ressources naturelles ».
1 Commentaires
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Le problème c'est la rigueur et le civisme. Dans beaucoup d'endroit du projet Grande Muraille Verte par exemple, des gens ont coupé les arbres pour avoir du bois gratuitement et sans aucun reboisement. C'est toute l'économie agricole qui en souffre. Partout dans le pays les forêts sont pillées ! Il faut vraiment sévir. On ne doit pas couper le bois pour l'exporter en Chine ou ailleurs sans autorisation et reboisement. De même on ne peut pas couper autant de bois par personne qu'à l'époque avec 500 000 habitants et aussi librement avec 18 millions d'habitants aujourd'hui millions d'habitants. Il faut des règle. Tu reboises et dans 10-20 ans quelqu'un vient et coupe les arbres pour revendre le bois. Ce n'est pas acceptable et c'est comme ça partout.
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En Août, 2024 (07:52 AM)Participer à la Discussion