C'est dans ce sens que le Pudc a permis à 30 femmes établies dans les seize communes du département de Mbour, de bénéficier d'une formation aux métiers de la transformation des produits locaux à l'Institut de technologie alimentaire (Ita).
Mais dans leur usine de transformation basée à Sandiara, elles pratiquent leurs activités dans des conditions difficiles, puisque ne disposant pas de mur de clôture, ni de hangar pour mener à bien leur travail.
Ainsi, elles demandent une assistance de la part de l'État du Sénégal pour se constituer en holding.
Selon la présidente de la Fédération départementale des professionnelles de l’agro-alimentaire (Fepadem), Fatou Ndiaye Lo, "nous avons des unités de transfomation au niveau des communes. Nous avons des commandes d'une tonne par commune que nous parvenons à honorer. Mais notre plus grand problème, c'est de ne pouvoir finaliser la mise en place de notre holding que nous avons démarrée depuis février 2015. Nous demandons à l'État de nous soutenir dans ce sens."
Elle a exprimé aussi le souhait des femmes d'explorer le marché international. Mais cela ne pourra se faire que si elles disposent de cette Holding.
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