M. Dia est la grand-mère de C. T, ce garçon de 10 ans violé par un menuisier et son maître à l’école Château d’eau Sud du quartier Teffess de Mbour. Alors que ces derniers sont arrêtés et poursuivis pour viol, détournement de mineur, pédophilie et acte contre-nature, la dame a confié à L’Observateur les détails du calvaire de son petit-fils, qui a duré deux ans. Extraits.
«La semaine passée, j’ai remarqué que C. T n’arrive plus à contenir ses besoins naturels. Il avait constamment le pantalon souillé alors qu’il ne souffre d’aucune maladie diarrhéique. Déboussolée, je m’en suis aussitôt ouverte à sa marraine qui est membre du Comité départemental de la protection de l’enfant. Nous avons conduit le petit à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro où le médecin a décelé une fissure anale. C. T a été dirigé à la police centrale de Mbour où il s’est livré à de terribles déclarations.
«Je n’en croyais pas mes oreilles. Je ne soupçonnais pas que mon petit-fils subissait ces actes odieux et barbares, surtout de la part du menuisier Cheikh Sène. Ce dernier est un père de famille divorcé. Il vit seul dans une maison abandonnée où il tient son atelier de menuiserie. Il a toujours été accueilli à bras ouverts chez moi. Chaque jour, je lui donne à manger. Et chaque après-midi, il vient demander à C. T d’aller lui acheter du thé et du sucre à la boutique. C’était en réalité pour le traîner à l’intérieur de son atelier et entretenir des relations sexuelles avec lui sur ses planches. Il a abusé de ma confiance.
«L’enseignant Ndiaga Ndiaye, son ami et acolyte, m’a déçue également. Il n’honore pas sa corporation. Lors des derniers mouvements de grève des élèves de Mbour, j’ai été un jour dans sa classe parce que je n’avais pas vu C. T à la maison. J’ai trouvé mon petit-fils et trois autres élèves punis dans un coin de la classe tandis qu’il fumait tranquillement une cigarette dans la cour de l’école avec son téléphone portable scotché à l’oreille. Depuis ce jour, Ndiaga Ndiaye ne m’inspire pas confiance.
«Ces deux monstres ont détruit la vie de mon petit-fils. C’est maintenant que je comprends pourquoi C. T se retirait souvent seul et en silence dans sa chambre. Le plus écœurant, des amis du menuisier sont venus me proposer un règlement à l’amiable tout en essayant de me dissuader de porter plainte. Ils soutiennent qu’ils peuvent conduire mon petit-fils dans une clinique de la place afin de le soigner en catimini. J’ai catégoriquement refusé. Je ne souhaite de mal à personne, mais je demande que justice soit rendue à mon petit-fils.»
«La semaine passée, j’ai remarqué que C. T n’arrive plus à contenir ses besoins naturels. Il avait constamment le pantalon souillé alors qu’il ne souffre d’aucune maladie diarrhéique. Déboussolée, je m’en suis aussitôt ouverte à sa marraine qui est membre du Comité départemental de la protection de l’enfant. Nous avons conduit le petit à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro où le médecin a décelé une fissure anale. C. T a été dirigé à la police centrale de Mbour où il s’est livré à de terribles déclarations.
«Je n’en croyais pas mes oreilles. Je ne soupçonnais pas que mon petit-fils subissait ces actes odieux et barbares, surtout de la part du menuisier Cheikh Sène. Ce dernier est un père de famille divorcé. Il vit seul dans une maison abandonnée où il tient son atelier de menuiserie. Il a toujours été accueilli à bras ouverts chez moi. Chaque jour, je lui donne à manger. Et chaque après-midi, il vient demander à C. T d’aller lui acheter du thé et du sucre à la boutique. C’était en réalité pour le traîner à l’intérieur de son atelier et entretenir des relations sexuelles avec lui sur ses planches. Il a abusé de ma confiance.
«L’enseignant Ndiaga Ndiaye, son ami et acolyte, m’a déçue également. Il n’honore pas sa corporation. Lors des derniers mouvements de grève des élèves de Mbour, j’ai été un jour dans sa classe parce que je n’avais pas vu C. T à la maison. J’ai trouvé mon petit-fils et trois autres élèves punis dans un coin de la classe tandis qu’il fumait tranquillement une cigarette dans la cour de l’école avec son téléphone portable scotché à l’oreille. Depuis ce jour, Ndiaga Ndiaye ne m’inspire pas confiance.
«Ces deux monstres ont détruit la vie de mon petit-fils. C’est maintenant que je comprends pourquoi C. T se retirait souvent seul et en silence dans sa chambre. Le plus écœurant, des amis du menuisier sont venus me proposer un règlement à l’amiable tout en essayant de me dissuader de porter plainte. Ils soutiennent qu’ils peuvent conduire mon petit-fils dans une clinique de la place afin de le soigner en catimini. J’ai catégoriquement refusé. Je ne souhaite de mal à personne, mais je demande que justice soit rendue à mon petit-fils.»
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