
L'affaire fait beaucoup de bruit à Mbour. Il s'agit d'une histoire entre voisins, impliquant une étudiante. Cette dernière au banc des accusés avec son père aurait crevé l'œil gauche de leur voisine, détaille L'Observateur :
«Samedi 22 février, le chauffeur [M. A. Ndao] dont l'une des épouses vient d'accoucher de leur troisième enfant, décide d'en profiter pour baptiser les trois enfants de cette couche. [N. Y. Diouf], une de ses voisines, [débarque] accompagnée de sa belle-soeur, K. Diouf. [...). Vers les coups de 23h, les deux dames et leurs amies prennent le chemin du retour.»
C'est à ce moment précis, glisse la source, que la voisine en question aurait tenu des propos médisants, «s'insurgeant de la négligence [du père de famille] resté tout ce temps sans baptiser ses [deux] enfants.»
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que la fille de celui-ci, «dans la pénombre entrain de répondre au téléphone», avait tout entendu. L'étudiante, très en colère, somme sa voisine de revenir sur ses propos. Les deux en viennent «rapidement» aux mains. Les invités et les membres de la famille interviennent pour les séparer.
«Mais informé des propos de sa voisine à son encontre, [le chauffeur] entre dans la danse. Il prend N. Y. Diouf au collet au même moment où sa fille s'empare d'une grosse pierre qu'elle va jeter à la figure de sa belligérante. Sous la violence du choc, la voisine s'affale et commence à se vider de son sang.»
L'Observateur soutient toutefois que les membres de la famille Ndoa ont regagné leur domicile en compagnie de leurs invités, «laissant derrière eux» la victime. Il a fallu, souligne le titre du Groupe futurs médias, «l'intervention d'un passant», qui a par la suite «alerté son mari», pour qu'«elle soit conduite» à l'hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro. Où les médecins n'ont pu que constater les dégâts : «N. Y. Diouf était devenue borgne après avoir perdu son œil gauche.»
Celle-ci a porté plainte à sa sortie d'hôpital à la police de Diamaguène. Attraits à la barre ce jeudi, les deux prévenus ont «partiellement nié les faits» : «Le père de famille a indiqué qu'il dormait dans sa chambre au moment de la bataille [tandis que] sa fille a reconnu s'être battue avec la victime, mais déclare n'avoir jamais jeté de pierre.»
Malheureusement pour eux, ils ont été enfoncés par des voisins entendus à titre de témoins.
Le père et la fille, déclarés coupables, ont été respectivement condamnés à deux mois et à deux ans de prison ferme alors que le Procureur de Mbour avait requis minimum six mois ferme contre le père. Les Ndao devront également verser à la partie civile cinq millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts. N. Y. Diouf en réclamait six, souligne L'Observateur.
«Samedi 22 février, le chauffeur [M. A. Ndao] dont l'une des épouses vient d'accoucher de leur troisième enfant, décide d'en profiter pour baptiser les trois enfants de cette couche. [N. Y. Diouf], une de ses voisines, [débarque] accompagnée de sa belle-soeur, K. Diouf. [...). Vers les coups de 23h, les deux dames et leurs amies prennent le chemin du retour.»
C'est à ce moment précis, glisse la source, que la voisine en question aurait tenu des propos médisants, «s'insurgeant de la négligence [du père de famille] resté tout ce temps sans baptiser ses [deux] enfants.»
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que la fille de celui-ci, «dans la pénombre entrain de répondre au téléphone», avait tout entendu. L'étudiante, très en colère, somme sa voisine de revenir sur ses propos. Les deux en viennent «rapidement» aux mains. Les invités et les membres de la famille interviennent pour les séparer.
«Mais informé des propos de sa voisine à son encontre, [le chauffeur] entre dans la danse. Il prend N. Y. Diouf au collet au même moment où sa fille s'empare d'une grosse pierre qu'elle va jeter à la figure de sa belligérante. Sous la violence du choc, la voisine s'affale et commence à se vider de son sang.»
L'Observateur soutient toutefois que les membres de la famille Ndoa ont regagné leur domicile en compagnie de leurs invités, «laissant derrière eux» la victime. Il a fallu, souligne le titre du Groupe futurs médias, «l'intervention d'un passant», qui a par la suite «alerté son mari», pour qu'«elle soit conduite» à l'hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro. Où les médecins n'ont pu que constater les dégâts : «N. Y. Diouf était devenue borgne après avoir perdu son œil gauche.»
Celle-ci a porté plainte à sa sortie d'hôpital à la police de Diamaguène. Attraits à la barre ce jeudi, les deux prévenus ont «partiellement nié les faits» : «Le père de famille a indiqué qu'il dormait dans sa chambre au moment de la bataille [tandis que] sa fille a reconnu s'être battue avec la victime, mais déclare n'avoir jamais jeté de pierre.»
Malheureusement pour eux, ils ont été enfoncés par des voisins entendus à titre de témoins.
Le père et la fille, déclarés coupables, ont été respectivement condamnés à deux mois et à deux ans de prison ferme alors que le Procureur de Mbour avait requis minimum six mois ferme contre le père. Les Ndao devront également verser à la partie civile cinq millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts. N. Y. Diouf en réclamait six, souligne L'Observateur.
5 Commentaires
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il y a 2 jours (13:15 PM)Diopallemand
il y a 2 jours (16:43 PM)Participer à la Discussion