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La Direction générale des impôts et domaines (Dgid) a annoncé avoir levé le blocage des comptes des entreprises de presse qui faisaient l’objet de cette mesure. Plusieurs médias ou groupes de médias étaient concernés, notamment pour dette fiscale non réglée.
C’est le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), Mamadou Ibra Kane, qui apporte la bonne nouvelle via un communiqué, selon Les Échos. Il informe, précise le journal, que le patron de la Dgid, Abdoulaye Diagne, lui a fait savoir «que les comptes des entreprises de presse ont été débloqués, selon les instructions qu’il a données à ses services».
Le président du Cdeps invite les chefs des entreprises concernées «de se rapprocher de leur centre fiscal pour obtenir la mainlevée». «En principe, cela devrait être effectif pour tout le monde», présume Mamadou Ibra Kane dans le communiqué. Avant d’ajouter : «Me signaler les cas non encore résolus. M. Diagne [patron de la Dgid] reste à mon écoute pour régulariser la situation.»
C’est le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), Mamadou Ibra Kane, qui apporte la bonne nouvelle via un communiqué, selon Les Échos. Il informe, précise le journal, que le patron de la Dgid, Abdoulaye Diagne, lui a fait savoir «que les comptes des entreprises de presse ont été débloqués, selon les instructions qu’il a données à ses services».
Le président du Cdeps invite les chefs des entreprises concernées «de se rapprocher de leur centre fiscal pour obtenir la mainlevée». «En principe, cela devrait être effectif pour tout le monde», présume Mamadou Ibra Kane dans le communiqué. Avant d’ajouter : «Me signaler les cas non encore résolus. M. Diagne [patron de la Dgid] reste à mon écoute pour régulariser la situation.»
9 Commentaires
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En Novembre, 2024 (08:00 AM)Aux usa, ils seraient juger et condamner à des peines très lourdes
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En Novembre, 2024 (08:15 AM)Reply_author
En Novembre, 2024 (09:08 AM)Reply_author
En Novembre, 2024 (09:12 AM)Reply_author
En Novembre, 2024 (09:55 AM)Dinguene Ko Degg Deh
En Novembre, 2024 (07:48 AM)Maintenant, Pastef avait pris cette mesure uniquement pour faire taire la presse critique à l'approche des élections.
Mama
En Novembre, 2024 (08:04 AM)cas si rien ne change au Sénégal 🇸🇳 le pastef sera défait en 2029 !
- si oui ça veut dire qu'il s'agit d'une procédure normale.
- par contre si les entreprises n'ont pas payé cela veut dire que cette démarche de blocage des comptes était une mauvaise décision et pouvait être éviter. Car entre temps beaucoup d'agents et leur famille en ont souffert, certains ont même perdu leur emploi (organes de presse fermée).
Quand on gère un pays on doit bien murir les décisions à prendre car elles ont des impacts sur des citoyens sénégalais.
Baba Laye
En Novembre, 2024 (08:37 AM)A mon avis les entreprises( toutes confondues) ne refusent pas de payer les impôts mais elles n'ont pas une trésorerie suffisante pour s'en acquitter.
C'est pourquoi elles accusent beaucoup de retard sur cette question. A la limite c'est ce sytème hérité de la colonisation qu'il faut revoir car cela ne colle pas souvent avec nos réalités. A part les multinationales, presque toutes les entreprises ont ce problème et c'est pourquoi elles demandent souvent des moratoires qu'elles ne peuvent souvent pas respecter.
Le peu de trésorerie que leurs activités dégagent est utilisée souvent pour fonctionner( électricité, eau...) et payer au moins les salaires.
Alors la question est la suivante soit on ferme toutes les entreprises quine paient pas avec tou les problèmes sociaux que cela engendre,
soit plus de tolérance envers elles et que ces dernières aussi pensent á régulariser leurs situations. Au moins l'activité économique ne sera pas freinée ou au ralenti.
Merci.
Ancien collaborateur de Wagner en Centrafrique, le journaliste Ephrem Yalike Ngonzo dévoile au « Monde » et à ses partenaires internationaux les coulisses des opérations de désinformation qu’il a menées avec la société militaire privée russe.
***Les confessions d’un agent repenti de la « désinformation » et des « messages haineux » de Wagner en Centrafrique.
Pendant huit mois, « Le Monde » et neuf médias internationaux, coordonnés par l’organisation Forbidden Stories, ont enquêté sur l’histoire du journaliste Ephrem Ngonzo et sur les ficelles de la stratégie de désinformation mise en œuvre par la Russie en Centrafrique et dupliquée par la suite au Sahel.
Quand il se présente à la rédaction du Monde, le 30 septembre, Ephrem Yalike Ngonzo semble rongé par l’anxiété. Le regard fuyant, il cherche ses mots, son expression est saccadée. Voilà des mois que ce journaliste centrafricain de 29 ans attend de soulager sa conscience. « J’ai contribué au maintien de mon pays dans le chaos, murmure-t-il. Aujourd’hui, je veux tout dénoncer pour réparer, me délivrer de ma honte et de mes regrets. »
Pour venir à Paris, cet homme à l’allure débonnaire a dû fuir la Centrafrique et les menaces de mort de la société militaire privée russe Wagner, désormais omnipotente à Bangui. Ephrem Ngonzo est bien placé pour mesurer cette puissance, lui qui fut, durant deux ans et demi, entre 2019 et 2022, chargé des relations entre les mercenaires et la presse locale. Autrement dit, de son propre aveu, l’homme de la « désinformation » et des « messages haineux ».
Il lui a fallu un an et demi pour s’échapper du système dont il était, en quelque sorte, devenu prisonnier. Il y est finalement parvenu avec l’aide de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique. Pendant huit mois, Le Monde et ses partenaires internationaux, coordonnés par Forbidden Stories, un réseau de journalistes d’investigation créé en 2017 pour poursuivre le travail des reporters réduits au silence, ont enquêté sur l’histoire de ce « repenti » d’un genre particulier et, à travers elle, sur les manœuvres de Wagner en Centrafrique, pays qui fut le laboratoire des techniques d’influence du groupe sur le continent africain.
Offre financière alléchante
La vie d’Ephrem Ngonzo bascule un matin de novembre 2019. A l’époque, il est le tout jeune rédacteur en chef du Potentiel centrafricain, un média en ligne très suivi dans le pays, quand son téléphone sonne. Son interlocuteur se présente comme un membre de la « mission russe en Centrafrique », le nom derrière lequel Wagner dissimule ses activités
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