L’Etat-major général des armées a apporté un démenti à l’information selon laquelle la direction du service de l’intendant a procédé à une rétention abusive des carnets de pharmacie des invalides. Face à la presse ce matin, les directeurs de l’intendance et de la santé des armées ont jugé nécessaire d’attirer l’attention sur le caractère infondé de ces allégations.
Selon l’intendant-colonel Oumar Sarr, «des menaces de trouble à l’ordre public ont été proférées, voire une atteinte au nom des armées avec une tentative de jeter le discrédit sur le commandement». Et il y a «une incitation à commettre des actes contraires au devoir, à l’encontre des invalides encore en activité».
Si l’on en croit l’intendant-colonel Oumar Sarr, la modernisation du système sécurisé de gestion des prestations médicales pour les invalides, appelé 6 Getmi, résulte d’un long processus. Car des cas de fraudes massives ont été identifiés et c’est sur la base des recommandations de l’Inspection générale des finances qu’à partir 2020, la recrudescence de ces cas de fraudes a conduit les armées à mener, en concertation avec toutes les parties prenantes, à la mise en place de ce système.
Donc, les différentes parties prenantes ont été informées depuis mai 2021 et l’opinion avait été bien informée sur cette question.
A cet effet, il indique que la mise en place de la procédure des cartes à puce aujourd’hui se déroule correctement. Pour preuve, l’enrôlement des invalides ou des militaires en activité bénéficiaires de prestations sur l’ensemble du territoire national, a été effectué depuis plus mai 2021. Du 3 mai au 18 juin, les armées ont conduit une tournée nationale et depuis lors, la procédure d’enrôlement se poursuit, notamment en premier lieu à l’hôpital militaire de Ouakam et actuellement la procédure est toujours en cours au niveau de la Direction de l’intendance des armées.
Si l’on se fie aux chiffres qui justifient le bon déroulement de la procédure, environ une population d’un peu plus de 5 000 invalides est recensée sur le fichier du ministère des Finances et du Budget, dont 4 800 en moyenne bénéficient de prestations médicales mensuellement.
A la date du 16 septembre, 4 627 invalides avaient été déjà enrôlés, dont 3 890 cartes imprimées, 1701 retirées et 1 190 disponibles. Mieux, des invalides et les militaires en activités bénéficiaires de ces prestations continuent à percevoir leurs cartes au niveau de la direction de l’intendance.
A ce titre, des mesures spéciales ont été prises pour faciliter le retrait des cartes aux invalides dont la mobilité est réduite. Il s’agira de le faire sous forme de procuration ou par délégation à un autre militaire qui peut les retirer à leur place.
Cependant, ces invalides ont jusqu’au 1er octobre pour se munir des cartes à puce leur permettant de bénéficier de prestations afin de recevoir une prescription au niveau de leur médecin prescripteur. Passé ce délai, les carnets obsolètes ne seront plus en vigueur.
Toutefois, ils ont saisi la justice et des enquêtes sont en cours pour déceler les cas de fraude.
6 Commentaires
Contribution
En Septembre, 2022 (16:06 PM)Le Sénégal est malade de la mauvaise conduite de ses citoyens.
Tous mes encouragement monsieur l'Intendant!!!
Cordialement,
Sagesse
En Septembre, 2022 (16:21 PM)Constructi
En Septembre, 2022 (16:47 PM)L'armée, tous corps et grades confondus, reste un bloc uni et solidaire : que l'on soit ou qu'on ne soit plus en activité.
Parfaitement logique de procéder à un contrôle profond des frais engagés et à l'idenfication des personnes méritants au regard des " lois et règlements" !!!
Le bilan fait à la fin du contrôle des bourses estudiantines à fait apparaître des sommes indues de près de 2 milliards !!( tant pour les bourses locales qu'étrangères). Le contrôle continue d'ailleurs et sera désormais constant.
L'identification des retraités de l'ipres à fait le même constat.
Alors, L'armée, épine dorsale de l'ordre et de l'unité nationale ne peut qu'y souscrire avec enthousiasme.
Des gens de mauvaise foi et de mauvaise intention se livrent délibérément à de fausses informations. Ces personnes seront identifiées et amenés à, désormais, respecter les institutions militaires et paramilitaires.