Thiès, la cité ouvrière pour certains, ville rebelle pour d’autres, autrefois appelée Dianxène, n’est pas seulement la capitale du Rail. Elle est aussi une ville garnison. Avec l’une des plus grandes bases militaires des armées du Sénégal, Thiès reste la deuxième ville de la base de l’armée de l’air, tout comme elle concentre l’essentiel des forces de réserve générale. Simplement la militarisation de la cité du Rail.
La ville de Thiès n’est pas seulement ce carrefour du Kajoor qui se distingue par sa voie ferrée. Elle est également une cité militaire par excellence. Aux confins du quartier Diakhao et à la lisière de l’université Iba Der Thiam, se dresse sur un espace quelconque : le centre d’entrainement tactique. Au cœur de la base des forces de la zone militaire n°7, appelée communément la «Base», certainement en référence au détachement de l’armée aérienne coloniale qui y avait élu ses quartiers. La caserne est un concentré qui englobe l’École d’application d’infanterie (Eai), l’École nationale des officiers d’active (Enoa), les bataillons des commandos, des blindés, le centre d’entraînement tactique. Lequel centre joue un rôle important dans la préparation des troupes au combat.
Thiès abrite également un centre d’entrainement situé dans la commune de Mont-Rolland.
Les débuts de cette présence militaire à Thiès remontent au milieu du XIXe siècle.
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Leuz
En Février, 2023 (21:15 PM)Participer à la Discussion