Les travaux de l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack sont à l’arrêt. Et pour cause, souligne Bès Bi Le Jour, dans une missive adressée à l’entreprise chinoise, Road and Bridge Corporation (Crbc), chargée de la construction de l’autoroute, l’inspection du travail exige “l’arrêt de tous les travaux, y compris ceux qui se font sur les différents sites dans toute la région de Fatick.”
Parmi les griefs retenus contre la société chinoise, il y a le fait d’avoir “exposé leurs travailleurs à des risques et dangers graves résultant d’un défaut et d’une absence de protection collective et individuelle ayant entrainé, en premier lieu, la survenance d’un accident de travail mortel.”
Pire, poursuit le journal, la dépouille, extraite du chantier “en catimini”, aurait été inhumée “sans aucune déclaration des circonstances” de l’accident au niveau des services dédiés.
Selon la source, toujours dans ses rapports sur les conditions de travail inhumaines réservées aux ouvriers de cette autoroute en construction, l’inspecteur régional du travail de Fatick révèle “une succession d’autres accidents de travail occasionnant le sectionnement de membres d’un nombre importants de travailleurs.”
Des ouvriers de l’autoroute dont le sort est laissé entre les mains des sous-traitants de l’entreprise comme Henan-Chine et autres, se retrouveront avec “des doigts coupés”, entre autres séquelles.
Pour rappel, une mise en demeure avait été servie à l’entreprise chinoise. C’était avant le 28 octobre dernier, lorsqu’“un travailleur coffreur, du nom d’Ibrahima Mbaye, perd une partie de son doigt dans un accident de travail sur le chantier de l’infrastructure”, sans équipement de protection individuelle.
10 Commentaires
Kocc
En Mars, 2023 (08:05 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (11:47 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Mars, 2023 (09:13 AM)Ibrahima
En Mars, 2023 (09:13 AM)Solutions
- Rendre obligatoire la déclaration de tout travailleur sur ce genre de site
- Faire au signer aux entreprises concernés un gage leur obligeant de sécuriser au maximum leurs employés faute de lourde pénalités
- Faire des randonnées inopinés pour s'assurer du respect des conditions de travail sur les chantiers
- Créer un canal de remonté d'informations par les employés vers l'inspection en tout anonymat afin que l'inspection soit averti de tout non respect par ses firmes
- Au plus haut niveau étatique faire de la sécurité un pilier primordiale dans l'octrois des marchés : s'assurer que les entreprises vont s'engager de manière obligatoire dans une démarche de minisation des risques
- Obliger le recrutement d'un Responsable HSE qui devra rendre compte à l'inspection en cas de refus de l'entreprise.
Tant de sollutoion existe afin d'éviter que ce fléau soit une fatalité.......rien ne vaut la vie humaine
Out se permettre
Ohlalala
En Mars, 2023 (09:49 AM)Guiss Guiss
En Mars, 2023 (10:11 AM)Lol
En Mars, 2023 (10:56 AM)Tout est prévu et consigné dans les rapports d'études d'impacts validés par l'autorité.
Mais le problème se situe au niveau de la surveillance et du contrôle. Si l'ageroute ne fait aucun rappel à l'ordre malgré les remontées des missions de contrôle ça sera toujours comme ça avec les entreprises surtout chinoises.
De plus trop de deals entre ces entreprises et ceux sensés les surveiller...
Arouna
En Mars, 2023 (11:03 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (11:16 AM)Les visites inopinés peuvent servir de sanction contre les personnes qui ne font pas correctement leur travail
La transparence dans la déclaration par les employés des cas subit peut etre un levier d'amélioration
Specifié clairment qu'en cas d'accident sur site l'entreprise se vera payé des dommages et intérêts énormes
ANSI DE SUITE
Reply_author
En Mars, 2023 (18:59 PM)Participer à la Discussion