Le 24 décembre 2016, la veille de Noël, Alice perd la vie dans un appartement parisien. Elle venait de consommer de la MDMA avec ses amis. La bouteille en plastique avait circulé. À l’intérieur, dilué, un kilo de MDMA. Cocktail explosif. Première expérience fatale. Elle avait 26 ans et débutait une carrière prometteuse, relate Europe 1.
“Il suffit d’une seule dose”
“On est tombés de haut”, confie sa mère. Alors que le dealer est jugé ce vendredi pour homicide involontaire, Sophie de Barrau avertit les futurs consommateurs: “Il suffit d’une seule dose. Dans le cas de notre fille, une dose 35 fois mortelle (...) Elle a simplement trempé ses lèvres et en est morte”, insiste-t-elle. Une de ses amies s’est retrouvée dans le coma mais s’en est sortie. Une autre a fini à l’hôpital psychiatrique, terrorisée.
“La roulette russe”
La police surnomme cette drogue la “roulette russe”. Son impact et ses conséquences aléatoires diffèrent en effet d’une personne à l’autre. La mère d’Alice regrette aujourd’hui la banalisation dangereuse de ces substances chimiques: “On ne sait jamais comment c’est fait, on ne connaît jamais celui qui les a faites, ni le dosage”.
“C’est accessible et pas cher”
Jean, le grand frère inconsolable, abonde dans le même sens: “C’est accessible et pas cher. Pour 15 euros, on peut passer une très bonne soirée”, a-t-il la franchise d’avouer... Avant d’inviter les auditeurs à la réflexion: “Imaginez que votre mère vous appelle un matin pour vous dire que votre petite sœur est morte (...) Dites-vous que ça peut vous arriver demain”.
Un témoignage poignant à découvrir ci-dessous.
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