Le diesel est introuvable à la pompe. C'est l'alerte lancée par l'association des producteurs maraîchers de Kayar (Apmk). Cette situation dure depuis trois mois à les en croire. Il s'y ajoute selon eux, la cherté de l'engrais.
« Tous les membres se sont réunis pour faire une revendication par rapport aux difficultés liées aux gasoil/diesel que les maraîchers utilisent dans les champs. Bien vrai que le problème est mondial, nous les maraîchers, nous avons énormément de problèmes. D’abord l’autorité nous avait subventionné le gasoil à 9000 frs. Mais il est passé à 13000 frs, une grande différence. Pire, pour voir ce diesel c'est un problème" note Birame Sow, membre du comité directeur de L’ Apmk.
"Nous demandons à l’autorité de penser aux agriculteurs surtout ceux de Kayar. Le prix de l’engrais qui était à 9000 frs, on l’achète à 35000 frs et on ne le voit plus. Les champs sont en train d’être détériorés, la culture également. En tant que maraîchers c’est trop difficile. Nous souffrons et si le problème persiste nous risquons de perdre toutes nos productions. Le ministre nous a donné une tonne de semence de pommes terre récemment mais le délai de conservation est en train d’être dépassé", explique-t-il.
Revenant sur la non disponibilité du diesel, Birame Sow informe que la zone de Kayar n'a pas assez d’électricité pour alimenter les motopompes.
« Tous les membres se sont réunis pour faire une revendication par rapport aux difficultés liées aux gasoil/diesel que les maraîchers utilisent dans les champs. Bien vrai que le problème est mondial, nous les maraîchers, nous avons énormément de problèmes. D’abord l’autorité nous avait subventionné le gasoil à 9000 frs. Mais il est passé à 13000 frs, une grande différence. Pire, pour voir ce diesel c'est un problème" note Birame Sow, membre du comité directeur de L’ Apmk.
"Nous demandons à l’autorité de penser aux agriculteurs surtout ceux de Kayar. Le prix de l’engrais qui était à 9000 frs, on l’achète à 35000 frs et on ne le voit plus. Les champs sont en train d’être détériorés, la culture également. En tant que maraîchers c’est trop difficile. Nous souffrons et si le problème persiste nous risquons de perdre toutes nos productions. Le ministre nous a donné une tonne de semence de pommes terre récemment mais le délai de conservation est en train d’être dépassé", explique-t-il.
Revenant sur la non disponibilité du diesel, Birame Sow informe que la zone de Kayar n'a pas assez d’électricité pour alimenter les motopompes.
"Nous n’avons pas d’électricité, nous utilisons les motopompes et cela consomme du gasoil.
Gouverner, c’est prévoir, il fallait tout prévoir. Nous avons entendu le ministre de l’Energie dire que y a du gasoil, mais nous, on le voit pas.
Dans 1 mois si ça continue comme ça, nous serons à terre" alerte Birame Sow.
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