M. Bâ, maitre coranique, risque dix ans de prison. Une peine requise contre lui par le Procureur. Le polygame, demeurant à Tivaouane Peulh, comparaissait ce mardi devant la Chambre criminelle de Dakar. Il est accusé par ses trois élèves.
L'affaire remonte à 2021. D'après le récit du journal Les Échos, N. Sall, tendant l'oreille, entend sa petite soeur, une des victimes, parlait des agissements du mis en cause, à sa camarade. L'aînée s'empresse de tout raconter à sa mère, lui confiant avoir entendu sa cadette dire que son maître coranique lui faisait des attouchements.
Choquée, la mère conduit sa fille, M. D. Sall, chez le gynécologue. Qui la rassure à moitié : «L'hymen est resté intact malgré les actes d'attouchements.»
Pour ne rien arranger pour le maître coranique, deux autres victimes, M. D. Sylla et F. Sall, se sont signalées, se joignant à la procédure déclenchée contre lui. Selon l'accusation, le polygame profitait de l'absence de ses épouses pour s'isoler avec elles. «[...]. Il me jetait sur le lit en brandissait un couteau pour me menacer. Il lui arrivait d'enlever son pantalon et me demandait de caresser son sexe. [...]», confesse l'une des victimes.
«Il me demandait d'aller lui faire sa chambre et une fois dedans, il me jetait sur le lit et me doigtait après avoir enlevé mon pantalon. Il posait juste son sexe sur le mien. Après, il me remettait 100 F Cfa, mais je jetais [la pièce de monnaie] chaque fois. [...]», accuse une autre.
L'accusé nie en bloc. «Tout ceci est un complot ourdi contre moi. La mère de M. D. Sall a seulement voulu prendre [les filles] et les inscrire à l'école française alors que leur père voulait qu'elles étudient dans mon daara. C'est elle qui est derrière tout ça et c'est elle qui a influencé les autres parents», a-t-il déclaré.
Le Soleil, qui a assisté à l'audience, rapporte que le représentant du parquet général a écarté le détournement de mineure sous prétexte que les filles étaient «sous la responsabilité» de Bâ dans l'enceinte de l'école coranique. Le maître des poursuites a également demandé «l'acquittement» du maître coranique pour l'attentat à la pudeur.
Visé pour pédophilie, l'accusé sera fixé sur son sort, le 7 janvier prochain, date du délibéré. Les pères et tuteurs des parties civiles n'ont pas réclamé de dommages et intérêts.
10 Commentaires
Daw Lèn ????
il y a 3 heures (11:29 AM)🤷♂️
Quand donc l'Etat se décidera-t-il à interdire ces antres démoniaques dont les maîtres coraniques sont abuseurs d'enfants ?
LES TALIBES DOIVENT SUPPRIMES ET INTERDITS SUR TOUT LE TERRITOIRE,
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il y a 2 heures (12:05 PM)Reply_author
il y a 2 heures (12:05 PM)Bizarrement, personne n'en parle, j'ai lu le journal "Le Monde" pour en prendre connaissance.
Assez curieusement, je ne vois pas les médias et autres leaders d'opinion s'emparer de cette terrible affaire.
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il y a 2 heures (12:07 PM)que des prédateurs sexuels dans ce pays MUSULMAN faux dévôts pervers.
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il y a 2 heures (12:14 PM)Défenseur
il y a 2 heures (12:20 PM)Reply_author
il y a 54 minutes (13:25 PM)Quel Bordel
il y a 2 heures (12:23 PM)Les religions importées n'ont rien apporté à l'Afrique à part des gens qui hommes qui en profitent pour dominer et faire tout ce qu'ils veulent.
La religion c'est juste une couverture...
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il y a 53 minutes (13:27 PM)Aînée d’une fratrie de trois enfants, Awa Barry (un pseudonyme) a dénoncé les agissements de son professeur, Aliou S., après quatre mois de calvaire. Inscrite en classe de CM2, elle suivait des cours coraniques particuliers auprès de cet enseignant, quadragénaire, veuf et père de « grands enfants ». Par ses connaissances religieuses, celui-ci s’était fait un nom dans le voisinage. « Tout le monde avait confiance en lui. Des adultes allaient apprendre la religion à son domicile, relate Souleymane Barry, le père d’Awa. Quand ma petite dernière est née, c’est lui qui l’a baptisée. Awa était déjà enceinte mais on ne le savait pas.
Début novembre, après un malaise, une échographie révèle que l’enfant est enceinte. Face à ses parents, elle s’effondre et révèle les sévices imposés par son maître depuis des mois. « A la fin des cours particuliers, il lui demandait de rester pour l’aider à faire certaines tâches ménagères, rapporte le commandant-major Diabang, de la gendarmerie de Joal-Fadiouth, où la famille a porté plainte. Puis il lui faisait boire une eau qu’il disait bénite pour améliorer la mémoire de l’enfant. Une fois droguée, il la violait. »
* le représentant du parquet général a écarté le détournement de mineure sous prétexte que les filles étaient «sous la responsabilité» de Bâ dans l'enceinte de l'école coranique.
* le représentant du parquet général a écarté le détournement de mineure sous prétexte que les filles étaient «sous la responsabilité» de Bâ dans l'enceinte de l'école coranique.
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