Une rocambolesque affaire d'infanticide pollue l'atmosphère à Pikine Tally Boumack où Kh. S. a étranglé à mort son nouveau-né. Arrêtée par la police, elle a avoué le crime sous prétexte que son maitre de karaté avait refusé la paternité de la grossesse, a appris Seneweb. Elle a été présentée au procureur ce vendredi.
Kh. S. et son maitre de karaté filaient le parfait amour, jusqu'au jour où les deux tourtereaux n'ont plus parlé le même langage. À l'origine : la grossesse de la fille dont son petit ami a refusé la paternité. Et pour éviter le regard hostile de la société, Kh.S. a décidé de tuer son bébé, quatre jours après l'accouchement, en tentant de maquiller son crime. Mais elle a été démasquée par les enquêteurs du commissariat de Pikine.
Tout a commencé lorsque le commissaire Senghane Ndiaye a été saisi pour une déclaration de constat de mort suspecte ou violente par l'hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, à la suite du décès d'un bébé de sexe masculin de 4 jours et dont le corps sans vie a été déposé à la morgue.
Lors de son premier interrogatoire, la mère du bébé a nié toute implication dans la mort de son nouveau-né. Kh. S. a fait croire aux enquêteurs que c'est sa mère qui a attiré son attention sur les égratignures constatées sur le cou de son nourrisson.
Pour tirer cette affaire au clair, le limier en chef de Pikine a sollicité les services d'un médecin légiste pour autopsie. Après examen, le rapport médical transmis aux policiers par l'hôpital Général Idrissa Pouye atteste que le bébé est décédé des suites d'une strangulation mécanique.
Confrontée à ce nouvel élément du dossier, Kh. S. a fini par avouer avoir étranglé son enfant à l'aide d'un morceau de tissu. La raison ? Parce que son maitre de karaté, P. M. S., avec qui elle entretenait une relation amoureuse, a refusé la paternité de la grossesse. "Je me sentais abandonnée et j'ai décidé de tuer mon nouveau-né", avoue-t-elle.
Interrogé sur procès-verbal, P. M. S. a réfuté être l'auteur de la grossesse et a nié avoir eu une relation amoureuse avec la fille.
Au terme de l'enquête, Kh. S. a été déférée ce vendredi au parquet de Pikine-Guédiawaye pour infanticide.
10 Commentaires
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Il fallait faire des tests de paternité obligatoire. Les garçons s'en sortent trop facilement. Il est temps de revoir les lois pour que chacun soit face à ses responsabilités.
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En Octobre, 2024 (23:14 PM)-
Il fallait faire des tests de paternité obligatoire. Les garçons s'en sortent trop facilement. Il est temps de revoir les lois pour que chacun soit face à ses responsabilités.
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En Octobre, 2024 (23:14 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (23:14 PM)-
Il fallait faire des tests de paternité obligatoire. Les garçons s'en sortent trop facilement. Il est temps de revoir les lois pour que chacun soit face à ses responsabilités.
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En Octobre, 2024 (23:14 PM)-
Il fallait faire des tests de paternité obligatoire. Les garçons s'en sortent trop facilement. Il est temps de revoir les lois pour que chacun soit face à ses responsabilités.
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En Octobre, 2024 (23:15 PM)-
Il fallait faire des tests de paternité obligatoire. Les garçons s'en sortent trop facilement. Il est temps de revoir les lois pour que chacun soit face à ses responsabilités.
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En Octobre, 2024 (23:15 PM)Ibou
En Octobre, 2024 (23:32 PM)Monsieur a peur mais mooma
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Utilisez des capotes bordel !
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En Octobre, 2024 (00:56 AM)Justice
En Octobre, 2024 (00:14 AM)Ce n'est pas fini...
De toute façon s’il était le papa le spectre de son enfant le pourvuivra le restant de ses jours.
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