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La gendarmerie a dispersé une manifestation des populations du village de Mbéwane-Thiathiaw, dans la commune de Ndiéyène Sirakh, et procédé aux arrestations de plusieurs jeunes qui seront plus tard libérés suite à la médiation des responsables de la zone dont M. Fallou Barre. Un vieux litige foncier qui refait surface. Les populations locales aidées par les ressortissants ont élevé, une énième fois, la voix pour s’opposer au « projet agricole » d’un promoteur privé à qui on a attribué 500 ha pour une durée de 35 ans. Elles dénoncent « un accord signé avec les autorités communales qui empêchent les populations d’exploiter leurs terres arables ».
Très tôt, les jeunes ont pris d'assaut le site où les installations de ce projet sont effectuées pour remblayer les trous qui ont été creusés sur place. D’après les manifestants, « ce projet en vue risque surtout de nuire à notre santé ». Ils remarquent que « le projet a déjà été proposé dans d’autres localités, comme Ndingeler et Ndouf, mais les habitants de ces zones, qui ne connaissent que l’agriculture, le travail de la terre, s’y sont catégoriquement opposés ». Aussi d’inviter l’autorité communale à « revoir sa copie » et interpellent les pouvoirs publics.
« A Mbéwane, il y a plus de 2000 jeunes qui ont besoin de parcelles à usage d’habitation mais le maire et son adjoint refusent catégoriquement de leur octroyer ces terres », renseigne Élimane Thiaw, vice-président de l’association « Mbéwane Bi Niou Bokk ». Il parle d’ailleurs d’un « projet exclusivement bénéfique au promoteur sous la coupe de l’autorité municipale ». Fallou Barre, qui rappelle que les populations s’opposent à ce projet porté par un promoteur privé qui entend louer sur 35 ans une superficie de 500 hectares à hauteur de 500.000 FCFA d'ajouter : « Le périmètre d'un hectare est loué dans certaines zones à 600.000 FCFA pendant six mois. Pour ce projet, si on fait le calcul pendant 35 ans, la location de ces terres revient presque à 17.000 FCFA par an, aux populations ». Ce qui, dit-il, est « inconcevable ».
5 Commentaires
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En Juin, 2024 (18:16 PM)Au lieu de s'opposer et de bloquer le projet agricole, ils doivent collaborer. Ce sont eux qui vont travailler dans ces fermes modernes.
Nous sommes indépendants depuis 1960. Leurs grands-parents, leurs parents et eux-mêmes, ils n'ont rien fait de bon de ces terres depuis 64 ans. La preuve, les jeunes vont à Dakar chercher du travail où ils prennent les pirogues pour quitter le pays.
Pour moderniser et développer notre pays, les projets comme celui-ci doivent être réalisés.
Luimeme
En Juin, 2024 (06:45 AM)au lieu de céder les terres à des ersonnes riches, l'Etat doit accompagner ces paysans, en leur donnant les moyens d'exploiter leurs terres, en les organisant en coopératives agricoles rurales, ce qui développera ces localité
sinon, si nous suivons votre raisonnement, les petits agriculteurs et paysans vont disparaitre ou devenir des ouvriers agricoles dans des terres qui jadis leur appartenaient, leur seule étant d'être nééw dolé
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