La pollution du département de Tivaouane et la destruction de sa nappe phréatique ont constitué les principaux axes du procès intenté aux industries extractives qui opèrent dans la circonscription territoriale, lors du lancement officiel du Mouvement pour le développement de Tivaouane (MDT) au quartier Kouly de la cité religieuse de Mame Maodo.
L’environnement dangereusement pollué par les produits toxiques dans le département de Tivaouane, du fait des industries extractives, préoccupe Abdoulaye Mboup, co-fondateur du Mouvement pour le développement de Tivaouane (MDT).
« Tivaouane souffre d’un déficit infrastructurel, tant sur le plan industriel qu’éducatif, alors que ce département se trouve en tête, en ce qui concerne l’exploitation minière dans le pays », s’offusque M. Mboup.
« Malheureusement, au niveau du département, pollué par ces produits toxiques qui ont fini de détruire la nappe phréatique, certaines vérités de plantes et de fruits commencent à disparaître », déplore-t-il. « Même dans le recrutement, les Indiens sont privilégiés au détriment des fils du terroir et du pays », regrette-t-il.
D’où l’appel lancé aux jeunes pour « faire face à cette injustice, une certaine forme d’oppression ».
Le MDT souligne le quota qui doit revenir de droit au département de Tivaouane dans « le recrutement au niveau de ces entreprises extractives » et « la nécessité de l’érection d’un centre de formation dans les métiers des mines ».
Il ne manque pas de réclamer, sur le plan éducatif, « un lycée technique, la délocalisation, dans la cité religieuse, d’une faculté de l’université de Thiès » et trouve « inadmissible » qu’à pareille époque, « les jeunes de Tivaouane soient obligés de se déplacer à l’intérieur du pays, pour poursuivre leurs études ».
Le MDT, qui se veut une structure d’« avant-garde, d’action et d’engagement », appelle à « une unité de tous les fils de Tivaouane pour la prise en charge des problématiques tels que l’emploi et l’employabilité des jeunes, leur formation », mais aussi « l’accompagnement des femmes vers l’autonomisation économique ». Aussi et surtout de « scruter l’avenir avec beaucoup d’optimisme et d’enthousiasme, beaucoup d’espoir, car nous n’avons d’autres priorités que le développement de notre chère commune ».
Abdoulaye Mboup rappelle que « le socle de la création de cette structure s’articule sur les piliers fondamentaux du développement, à savoir les secteurs, primaire et secondaire, mais aussi la promotion du social et des activités culturelles dans Tivaouane ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion