
La dame A.G., enceinte de deux mois, est poursuivie pour vente de chanvre indien. Elle risque une condamnation de deux ans ferme.
En effet, son époux s'active dans la vente de ce produit prohibé. Les gendarmes étaient à sa recherche depuis longtemps. Un jour, ils ont effectué une descente chez lui, où de la drogue a été trouvée dans une chambre et dans sa boutique. C'est ainsi qu'A.G. et deux autres clients ont été interpellés en l'absence de l'époux.
Devant le juge, les deux co-prévenus, N.S. et S.F., affirment : "A.G. nous a vendu un cornet. Après, nous sommes restés pour boire du thé ensemble."
Cependant, la mise en cause, A.G., a nié ces accusations : "Mon mari vend du yamba, mais je ne me suis jamais mêlée à cela. Il a pris la fuite lorsqu'il a appris notre arrestation."
L'avocat de la défense plaide pour que les faits de vente de drogue soient disqualifiés afin qu'A.G. puisse retrouver sa liberté. Il souligne "Vous connaissez les relations entre mari et épouse. En se basant sur la tradition, les femmes ont souvent tendance à exécuter les instructions de leur mari. A.G. est juste une victime."
Pour le maître des poursuites, rien ne justifie cet acte, et il requiert deux ans de prison ferme pour A.G. Le délibéré est prévu le 5 février.
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En Février, 2025 (11:34 AM)Reply_author
En Février, 2025 (11:34 AM)Cité Élisabeth Diouf Maristes
En Février, 2025 (11:32 AM)Participer à la Discussion