La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Thiès, selon sa secrétaire générale Oumy Thiam Sangharé, «reste dans le camp de la vérité et reconnait Serigne Mboup comme président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal».
Au cours d’un conclave tenu ce lundi 22 mai, les membres de ladite chambre ont apporté un «cinglant démenti» aux accusations portées contre l’ancien président de l’Unacois et de la Chambre de commerce de Thiès dont il est l’actuel vice-président.
Lors de l’assemblée générale avortée de l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal, il est reproché à Moustapha Diop d’avoir imité la signature du président Modou Diop.
C’est d’un revers de main que Moustapha Diop a balayé les propos «calomniateurs» d’Abdoulaye Sow de la Chambre de commerce de Dakar. «En ma qualité de l’un des doyens de l’assemblée consulaire de l’union, j’ai toujours joué au sapeur-pompier entre les deux camps, pour faire régner la paix. Mais je suis profondément choqué face aux accusations d’imitation de la signature du président de la Chambre de commerce de Thiès Modou Diop, pour signer la résolution et la feuille de présence. Ce qui est archi-faux, même si la loi me donne certains pouvoirs de décision dans les séances de travail de l’union. Seulement, s’il s’agit de vote, seule la voix du président de la CCIA de Thiès compte. J’étais dans la salle, c’est vrai, mais quand ils ont dit que l’ordre du jour visait l’élection d’un nouveau bureau, j’ai automatiquement appelé le président Modou Diop qui a cette prérogative et il a signé la résolution. Donc rien de ce qui a été dit n'est vrai. Je ne vais pas laisser des gens détruire mon honneur et je ferai appel au droit pour que je puisse être rétabli dans ma dignité».
Par rapport à la position de la Chambre de commerce de Thiès, la secrétaire générale Oumy Thiam Sangaré souligne : «Nous nous situons dans le camp de la légalité, parce que l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal est régie par le décret de mai 2002, qui stipule en ses articles 11 jusqu’à 13 que le renouvellement des instances de l’union ne peut se faire qu’au bout de quatre mois, après le renouvellement des instances au niveau régional qui sont au nombre de quatorze. Les instances des chambres de commerce n’ont pas été renouvelées, il n’y a pas eu d’élection ou de vote.»
Concernant la vacance du poste de la présidence de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal évoquée par Moustapha Cissé Lô, président de la Chambre de commerce de Diourbel, Mme Sangaré précise : «Non, ce poste n'est pas vacant, dans la mesure où le président en exercice, Serigne Mboup, n'a pas démissionné. Il est bien vivant, il n’est pas mort, il jouit de ses droits civiques et il n’a pas été radié. Donc, le poste n’est pas vacant pour conduire à une élection du bureau de l’assemblée consulaire.»
Elle fait remarquer que «cette question a été posée devant le directeur du Commerce intérieur qui était, au cours de cette rencontre, l’observateur et représentait le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Ils n’ont pas répondu et ont préféré bouder la séance. Ils ont créé un semblant de bureau qui est minoritaire parce qu’il y avait sept présidents de chambre régionale dans la salle. La voix du président en exercice est prépondérante dans ce cas de figure».
La secrétaire générale de la Chambre de commerce de Thiès précise que «pour nous, le bureau dirigé par l’actuel président de la Chambre de commerce de Dakar est illégitime, dans la mesure où il n’y avait même pas le représentant du ministre du Commerce et que seuls sept présidents étaient présents à cette réunion»
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