Le collectif des syndicats de la santé sur le projet de reconstruction de l'hôpital Aristide Le Dantec a tenu une assemblée générale ce jeudi dans l’enceinte de la structure. La reconstruction de l'hôpital Aristide Le Dantec sur son site actuel tient à cœur l'ensemble du personnel de santé qui y officie. Seulement ces travailleurs, à travers un mémorandum, ont relevé « des inquiétudes dans la stratégie que l'État veut adopter, car celle-ci risque de faire perdre l'avantage du littoral, de réduire drastiquement la superficie, de remettre en cause la reconstruction par phases du fait du délai court et de léser le personnel de santé contractuel qui risque de vivre une situation intenable ».
Le collectif demande que le personnel de l'hôpital ne soit pas délocalisé, durant la phase de reconstruction sous aucun prétexte. Il réclame, également, de solides garanties sur la prise en charge salariale du personnel durant la reconstruction. Il exige, par ailleurs, une documentation signée pour la formation et la capacitation du personnel, durant toute la reconstruction. Mais aussi une intégration non négociable du collectif des syndicats aussi bien dans le comité de pilotage que dans le comité technique, dans les études et dans toutes les phases de reconstruction.
Sur le volet foncier, le collectif exige la reconstruction sur la totalité de l’actuel site. « Dans la réhabilitation des hôpitaux au niveau national, l'hôpital Aristide Le Dantec est le seul à qui on demande de vendre une partie de son patrimoine foncier pour se reconstruire, ce qui est inadmissible. Il faut donc une reconstruction sur la base de l'ancien projet, même s'il faut en réviser le coût. Il s’agit de générer des recettes nécessaires à la prise, une continuité de l'activité hospitalière pendant la phase de prise en charge salariale du personnel » a expliqué Mamadou Seck, secrétaire général du Sames section Le Dantec.
Non sans saluer « la promesse et surtout l'engagement du Chef de l'État son excellence Macky Sall à concrétiser enfin ce projet phare qui va sans aucun doute remettre à neuf notre hôpital ».
A noter que le collectif, mis sur pied pour participer à tout le processus de reconstruction, est constitué du SUTSAS, de la CNTS, du SAMES, du FGTSB, SDT/3S et du SYNTRAS.
7 Commentaires
Toujours dans la menace !
A cause d'un état faible, ce pays va devenir ingouvernable.
Tra Dam
En Mai, 2022 (18:30 PM)Temps Long
En Mai, 2022 (20:43 PM)Free African
En Mai, 2022 (21:04 PM)Malgré la présence de l'hôpital Roi Baudouin , il y a toujours foule à Dalal Diam chaque matin.
C'est comme si tous les malades de la région s'y étaient donné rendez-vous.
Rien de commun avec le spectacle que l'on voit à Le DANTEC,le matin.
Ensuite, il y a le coût du transport de guediawaye, pikine , Keur Massar ou Rufisque- pour se rendre à Le DANTEC.
Le DANTEC doit être délocalisé à Keur Massar ou Rufisque-.
Avec le Ter, c'est envisageable.
Bref,On peut bien trouver un endroit qui arrangent pikinois, habitants de keur Massar ,de rufisque- bargny pour y délocaliser cet hôpital.
Le DANTEC dispose de ressources humaines de très grande qualité que l'on ne devrait pas confiner dans un endroit difficilement accessible.
Macky ne doit pas céder aux menaces du personnel de cet hôpital.
Le chantage à la violence est devenu le principal moyen de pression des syndicats , des partis politiques ,de certains membres de la.societe civile.
Y céder, c'est ouvrir la voie à l'arrivée - yalna gnou thi yalla mousseul- d'un Assimi Goita , d'un Doumbia.....etc
Wakh KO té dé ,les population en ont marre de voir leurs autorités affaiblies par des groupes de pression qui ne pensent qu'à leurs intérêts corporatistes.
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