Sous le leadership de la fondation allemande, Heinrich Böll, les organisations de la société civile se réunissent pour une séance de réflexion sur la question migratoire ces 23 et 24 novembre. Au cours de ces réflexions, ces organisations ont formulé, en présence du représentant du ministre des Affaires étrangères, un certain nombre d’arguments et de recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire. C’est à cet effet qu’une note contributive pour la politique migratoire au Sénégal a été conçue comme résultat intermédiaire du processus.
Retenons que le Sénégal est en avance avec une politique migratoire finalisée en 2018, par rapport à beaucoup d’autres pays mais ce document validé techniquement dort toujours dans les tiroirs et demande d’être mis à jour. D’après la société civile, il reste beaucoup à faire en termes de gouvernance vu la situation actuelle avec les drames causés par la migration irrégulière.
Cet atelier permet de partager les réflexions, les idées en termes d’orientation de priorité d’une gouvernance migratoire au Sénégal qui sera plus holistique, plus orienté vers les droits humains. Il permettra en outre de prendre en compte toutes les questions de l’émigration et de l’immigration et des autres types de migrations au Sénégal qui souvent ne sont pas évoqués tels que la situation des personnes qui viennent s’installer en tant migrant(e) au Sénégal.
Les députés de la diaspora, ayant participé à la validation du précédent document de 2018, sont revenus à la charge pour une mise à jour de cette politique. Selon Aboubakry Ngaydé qui les représente, « cette note conceptionnelle est venue à son heure pour que la politique nationale des migrations soit à la table du conseil des ministres afin d’être présentée à l’Assemblée nationale qui se chargera du reste.
L’implication de tous les acteurs concernés tels que les ouvriers, les diplomates entre autres, est aussi considérée pour discuter de toutes les questions migratoires en général et de la migration irrégulière en particulier.
Conviée à cet atelier de partage, Professeure Ndioro Ndiaye a tenu à préciser que « c’est le gouvernement qui est responsable de la politique migratoire et la société civile ne fait que contribuer à travers cette note ». Elle magnifie la présence des experts du ministère de l’Economie, du plan et du financement comme d’autres acteurs qui ont pris part à cette rencontre pour corriger certaines lacunes et apporter des améliorations en tenant compte des problèmes de sécurité liés à la mobilité des populations, la question de la migration et développement, la question des données qui interpelle directement l’Agence nationale sur la migration, la périodicité, le contenu et la manière de faire les enquêtes.
6 Commentaires
Arrêtez votre hypocrisie et vos notes, c'est à Macky Sall qu'il faut l'adresser et pas à l'UE ou aux fondations européennes. Car voilà plus de 9 ans que Macky dirige le Sénégal et que l'UE a versé des milliards et qu'il a été incapable de fixer les jeunes sénégalais sur place en leur donnant du travail et un avenir.
Au contraire Macky et Cie de politichiens ont abandonné les jeunes sénéglais et ne se sont occupés que de leurs enfants et parents à qui ils ont donné tous les marchés sans appels d'offres et tout le business lucratif au Sénégal. On a même vu des enfants de politichiens vendre des masques et autres produits offers au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la Covid.
Alors arrêtez vos rencontres et réunions à Saly ou je ne sais dans quel autre endroit luxueux pour faire semblant de discuter sur des sujets et pondre des documents qui n'intéressent personne.
Sarakhe Khoullé
En Novembre, 2021 (12:20 PM)Participer à la Discussion