Le panier de la ménagère s’allège de plus en plus à Marsassoum. En cause, la cherté des denrées de consommation courante. «Nous achetons les produits horticoles et maraîchers à Noto. De Noto à Diamnadio, nous déboursons la somme de 20 000 F en taxi. Le transport de Diamniadio à Marsassoum nous coûte 20 000 F. Comment revendre, quand on court déjà derrière 40 000 F de dépenses hors prix d’achat ?», se demande Chritiania Diatta, tablier au marché central de Marsassoum.
L’autre raison qui justifie la flambée des prix dans cette commune du département de Sédhiou, c’est, d'après notre interlocutrice, la période du jeûne. «Pendant le ramadan, c’est tout le monde qui achète pour améliorer les plats du soir, contrairement au reste de l’année où certains se contentent du minimum».
Son collègue, Boubacar Diallo, qui tient une boutique, abonde dans le même sens. Il dit ne pas comprendre la hausse vertigineuse des prix. «Ce sont les grossistes qui sont les principaux responsables de cette hausse parce que l’État ne contrôle pas la stabilité des prix. Mais comme la population n’est qu’en contact avec nous les détaillants, elle pense que nous sommes les responsables», se désole Boubacar Diallo.
Le boutiquier donne l’exemple de la tablette d’œufs qui a augmenté de 250 F. Or, l’État a fixé le prix à 2 700 F, pendant que nous l’achetons à 3 060 F».
Où se situe le problème, se demande notre interlocuteur ? Boubacar Diallo déplore que dans un pays composé à 99 % de musulmans, que des commerçants veuillent profiter du mois béni de ramadan pour s’enrichir sur le dos de pauvres citoyens.
1 Commentaires
J ai bien entendu Un transit des legumes a djamniaddio? Le lointain djamniadio???
De la bas a marsassoum??
Est il si complique de cultive des fruits et legumes dans la Verte marsassoum???
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